[TEST] Hover : Revolt of Gamers, reprenez le contrôle de la ville avec style !

Hover: Revolt Of Gamers est un jeu développé par les éditeurs indépendants de Fusty Game et financé via Kickstarter. Le jeu, en financement depuis 2013, est finalement sorti depuis le 1er Juin 2017. Sa version alpha était disponible sur Steam pour 20 dollars. La version finale est encore aujourd’hui au même prix . Pas cher et indé, on se dit que ce sera forcement bien, non ? Qu’en est il vraiment ? GamersFlag vous dit tout !

 

Quand la jeunesse descend dans la rue

Sur une lointaine planète, dans la ville de ECP17, ou Hover City pour les intimes, le Great Admin a banni les jeux vidéo, les loisirs et autre enjaillements en tout genre. Vous et votre équipe de « gamers » formez une rébellion afin de réhabiliter le fun.

Dans un décor aux graphismes multicolores et fluorescents, votre héros arpente une ville futuriste. Une dystopie urbaine, somme toute très à la mode, qui donne au scénario un enjeu et agrémente la jouabilité d’un gameplay au style « parkour ». Le jeu mêle science-fiction et hip-hop en proposant une joyeuse bande de cyber-yamakazis rendant l’atmosphère dynamique et fraîche sans tomber dans le mauvais goût et les clichés.

Le concept, très intéressant, nous offre un jeu pêchu à base de courses et de cascades. Votre personnage peut acquérir des compétences afin de mettre l’accent sur certaines caractéristiques plutôt que d’autres (vitesse, agilité, grinder, etc). On ramasse des objets et on court, on saute, on tague dans les rues exiguë d’Hover City pour s’attribuer des territoires rappelant ainsi, d’ailleurs, le concept de Tony Hawk’s Skateboarding (les vrais savent !). Si Banksy avait les pouvoirs de Spider Man, ça donnerait Hover: Revolt Of Gamers (oui, j’extrapole).

 

Gameplay glissant

En revanche, je dois avouer une légère déception : les contrôles de la caméra sont un peu « savonneux ». Ainsi, il n’est pas rare de glisser, de se perdre ou d’avoir le tournis lors d’une course, ce qui est bien dommage car l’action s’en trouve ralentie. Le jeu n’est pas injouable, loin de là, mais si, tout comme moi, vous avez le mal des transports, votre oreille interne sera parfois mise à l’épreuve par les mouvements un peu chaotiques de la caméra (surtout en 3ème personne).

Par contre, bonne surprise avec l’ajout d’une mécanique de retour en arrière un peu comme dans Prince of Persia: les Sables du temps ou Braid. La différence c’est, qu’ici, seul votre personnage subit ce mode qui n’affecte ni le temps, ni l’espace du jeu. Cette mécanique permet donc l’ouverture sur un tout autre panel de puzzle et permet aussi de rattraper facilement les ratés lors d’une cascade mal calculée.

 

Les copains d’abord …ou pas !

Niveau durée de vie, le constat est plutôt bon. Les missions d’infiltration et les matchs en 1v1 sont secondaires au cheminement principal mais leur présence permet se divertir de multiples façons. La partie peut évoluer du multijoueur au mode solo (et vice versa) à n’importe quel moment. Ainsi, l’expérience en multi ne définit pas le gameplay mais est bel et bien un outil à sa disposition et à celle du joueur.

On peut opter pour une collaboration solidaire entre amis et/ou joueurs du monde entier ou, pour ceux d’humeur belliqueuse n’aimant pas le travail d’équipe, une bonne baston en multi. Avec 10 persos jouables à débloquer, à customiser et une équipe à créer, il y a largement de quoi s’occuper. A noter également que le moteur du jeu vous propose un éditeur afin de créer vos propres missions si vous êtes créatif et vous sentez une âme de développeur.

 

Verdict

7/10

Hover: Revolt Of Gamers, c’est comme les rédacteurs de GamersFlag : c’est tellement proche de la perfection qu’on en oublie les petits défauts ! Plus sérieusement : le jeu est bon. Il est très créatif et a un gameplay intéressant. L’expérience en multi n’est ni intrusive, ni passive car il est possible de switcher entre solo et multi à volonté. Le gameplay permet de jolies figures et acrobaties dans une ville qui donne envie d’être explorée et les différentes phases du jeu évitent la redondance et l’ennui. Seuls les mouvements de caméra qui s’affolent parfois viennent perturber l’expérience, mais rien qui ne peut être réglé par la maestria du joueur aguerri. Revolt of Gamers, c’est un joli cadeau fait avec amour par des passionnés et ça fait plaisir !

 

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