Call of Duty : Ghosts, test next-gen !

Notre test maison de Call of Duty : Ghosts sur next-gen !

Call of Duty : Ghosts arrive à la rédaction dans sa version next-gen, l’occasion pour nous de jauger les évolutions visibles avec le passage de génération. Si Call of Duty a toujours ce succès immense au fil des ans, il le doit en grande partie à son sens de la mise en scène et à son multijoueurs. Qu’en est-il cette année ?

 

Du grand spectacle

Disons le tout net, Call of Duty : Ghosts s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, la mise en scène a donc été très travaillée pour que le joueur se sente immergé dans l’intensité guerrière et dramatique du propos.

Ceci étant dit, il ne faut pas se leurrer, le scénario reste un prétexte pour la castagne et les explosions en série. Si on se laisse prendre au jeu en se prenant vraiment pour un ghost tentant de sauver les États-Unis attaqués par une coalition d’Amérique du Sud née dans un futur très proche, il faut dire que certains tenants et aboutissants ne sont pas des plus clairs.

En bref, votre pays est attaqué par cette Fédération ayant unifié les états du sud de l’Amérique, ceux-ci ont détourné un satellite militaire pour frapper depuis l’espace des villes américaines. C’est dans cette optique que vous vous retrouvez, dix ans après la première attaque spatiale, dans la peau des jeunes gens qui ont vécu la catastrophe. Mais cette fois, vous êtes un soldat entraîné qui va obtenir ses galons de ghost.

Au final, la mise en scène, plus que le scénario, se révèle au niveau auquel nous avait habitué la franchise. Cette mise en scène est mise en valeur par un travail graphique plus qu’honorable. D’accord, nous sommes loin du rendu qu’offrent certains PC à 3000€ en Ultra, et résolution 4K, mais nous sommes très largement entré dans une nouvelle ère de consoles, c’est tout à fait visible. Et ce, dès le début de la campagne, avec un rendu de la campagne environnante très réussi. Le seul bémol vient peut être du fait que la végétation ne s’adapte toujours pas à votre façon de la toucher, du moins dans la plupart des cas. A voir lorsque le prochain opus se concentrera sur les nouvelles consoles, l’an prochain.

Niveau durée de vie, il ne faudra s’attendre à des miracles, puisque 6 à 7 heures vous seront nécessaires, selon le mode de difficulté. Ces heures de jeu sont cependant assez agréables à parcourir avec une diversité légèrement étoffée, avec plus ou moins de réussite. Si les phases d’infiltration sont globalement ratées (surtout lorsque l’on doit se faufiler entre les gardes en restant par terre sous des feuillages), les phases dans l’espace et le niveau sous-marin sont de belles réussites à ce niveau. Avec quelques ajustements de gameplay (comme le lean, qui permet un coup d’œil plus facile lorsque l’on se cache), Call of Duty : Ghosts est une expérience agréable à parcourir en solo.

Le multi, le cœur du jeu ?

Comme chaque année, un Call of Duty marque surtout par son multijoueurs, qui s’offre, cette fois, quelques déclinaisons originales de modes de jeu déjà plus ou moins expérimentés auparavant. Le mode Recherche et Sauvetage est un Recherche et Destruction avec un côté entraide renforcé par le fait de pouvoir réanimer un coéquipier. Nous avons aussi un Capture the Flag sans drapeau nommé Éclair, un mode Dépôt qui s’apparente à une variante d’Élimination confirmée, mais aussi et surtout un mode Enragé dans lequel il faut défoncer tout ce qui bouge, sachant qu’un intermède de plus de trente secondes entre deux ennemis tués est synonyme d’explosion pour votre avatar. Un mode de jeu qui encourage les charges les plus déraisonnables et les moments intenses. Une excellente idée de la part d’Infinity Ward. Les maps sont, elles, très variées et contenteront les adeptes d’endroits clôt comme ceux qui préfèrent les « grands » espaces.

Dans un autre ordre d’idée, l’équilibre entre les différentes fonctions du soldat est plutôt bien pensé, et la présence du chien s’apprivoise assez vite, d’un côté comme de l’autre, malgré l’omniprésence de celui-ci par moments (contrairement à la campagne solo où il n’est peut-être pas assez mis en valeur).

Le mode Escouade vous permettra de créer une petite équipe à vous et de vous entraîner contre les équipes d’autres joueurs, assez limité au niveau de l’intérêt, ce mode vous permet de vous familiariser avec les interactions qu’impliquent les parties avec un vrai clan. Clans qui sont bien sûrs présents dans cet opus et qui permettront de participer à divers événements permettant d’affronter d’autres clans, cette fois composés de vrais joueurs intelligents (enfin, le plus souvent).

Enfin, pour terminer, parlons du mode Extinction qui permettra à vous et trois autres joueurs de partir à la chasse aux aliens. Il vous faudra protéger et escorter une foreuse qui détruit les nids de ces vilaines créatures. La complémentarité entre les joueurs et leurs rôles seront vitaux, car les monstres venus d’ailleurs sont sacrément vicieux et nombreux, un mode bien fun qui vaut le coup d’être essayé, et adopté.

 


 

Verdict

7/10

Call of Duty : Ghosts joue sur ses acquis pour nous servir encore une fois un jeu efficace en solo et un multijoueurs très addictif. La campagne solo montre tout de même quelques limites dans sa faculté à se renouveler malgré des qualités évidentes de mise en scène. Le scénario se laisse suivre et la fin laisse ouverte la possibilité d'une suite haletante. Niveau multijoueurs, Activision et Infinity Ward ont joué le classique en ajoutant quelques déclinaisons de modes déjà expérimentés auparavant. A signaler, la très bonne idée Extinction qui remplace avantageusement les modes Zombies des précédents opus.

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