Lecture : Bandes dessinées Joueur du Grenier

Le Joueur du Grenier est une émission (quasi-)mensuelle mettant en scène Frédéric MolasLe Joueur du Grenier en lui-même – et Sébastien Rassiat – alias Seb dans la série de vidéos – dans un format d’une vingtaine de minutes tournant autour du test humoristique de jeux vidéo rétro. Parmi la foultitude de produits dérivés autour de la chaîne Youtube, sont nées les bandes dessinées racontant l’histoire – presque – exacte des deux compères. Nous avons reçu les quatre premiers volumes et nous allons vous dire ce que nous en pensons.

 

Variété et humour

La série de bandes dessinées du Joueur du Grenier est scénarisée par Frédéric Molas lui-même et est dessinée par PirateSourcil. L’influence est clairement visible, les gags ont le même ton que ceux des vidéos et on est bien conscients d’être dans le même univers. Chaque volume a, en fait, plusieurs petites histoires en son sein, à la manière de Titeuf – un exemple comme un autre – souvent la scène dure une ou deux pages et on passe ensuite à un autre moment de vie du jeune Grenier.

Comme dans la série de vidéos, l’accent est souvent mis sur les jeux vidéo retro dans les bandes dessinées. Notamment ceux des années 1990, période qui semble avoir marqué Frédéric Molas – et pas qu’en bien – et serait le théâtre de sa rencontre avec Sébastien, étant enfant. Bien entendu tout cela est purement fictionnel car les deux amis ne se sont pas rencontrés de cette manière. Chaque album s’impose une sorte de thématique, comme l’indiquent les noms des quatre volumes :

1-Ma folle jeunesse
2-Pas de vacances pour les jeux vidéo !
3-L’appel aux devoirs
4-Ma jeunesse sportive

En bref, une présentation du personnage, le background des vacances, celui de l’école et enfin, le sport. On s’attend donc à ce que chacun des volumes propose une atmosphère adaptée. En vérité, si les petites histoires sont en majorité très drôles et bien construites, on a parfois du mal à voir la thématique induite par le titre. Certaines histoires exploitent ces contextes mais cela ne représente pas tant de scènes que ça. Malgré tout, le niveau global est plutôt bon, on sent qu’il y a du métier derrière tout ça.

 

Zoom sur le quatrième volume

Le dernier volume des aventures du jeune Joueur du Grenier est sorti en librairies le 3 septembre et s’intitule, comme nous l’avons précisé plus haut, Ma jeunesse sportive. Si, comme nous l’avons dit, la thématique est parfois absente dans les scénettes, le tout se révèle très drôle, avec des chutes généralement réussies. Les jeux vidéo sont, encore et toujours, mis en avant et les années 1990 sont toujours un théâtre majeur des événements. Les phases dans le « présent » étant finalement assez rares.

Les petites histoires qui ont un rapport avec le sport s’avèrent tout à fait réussies, démontrant que le changement de contexte ne ruine en rien les effets des gags. Au niveau dessin, PirateSourcil impose vraiment sa patte sur l’univers et on peut dire que ça fonctionne bien. Niveau scénario, les références à la culture geek et, bien sûr, en particulier au jeu vidéo, sont nombreuses. On se croirait (presque) dans la période bénie des années 1990, où Sega et Nintendo se tiraient la bourre – et un peu Sony sur la fin, ne les oublions pas – et où les jeux vidéo étaient loin d’être l’industrie qu’ils sont devenus à présent.

 

Au final, j’ai eu un bon ressenti sur ces bandes dessinées Joueur du Grenier. On sent l’amour de PirateSourcil et Frédéric Molas pour le support en question, pour la période qu’ils traitent et pour le jeu vidéo – surtout retro pour le coup. On attend avec impatience le cinquième volume qui devrait arriver dans quelques mois !

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