The Last Tinker

Aprés notre preview pour The Last Tinker, j’avais promis de revenir sur le jeu pour parler de ce que j’éspérais trouver dans le produit final. Après avoir passé plus de temps dans le jue complet, voici mes impressions.

Avant de commencer, je veux juste vous rappeler, The Last Tinker ressemble à ça :

C’est très joli, ça déborde de couleur, c’est assez rafraichissant. À la fin de ma preview, j’exprimais mon espoir que The Last Tinker soit un jeu qui parle principalement des thèmes introduit dans l’intro. Le racisme et l’intolérance. Je trouvais qu’un jeu pour enfant avec une approche intelligente de ces thèmes méritait un sacré coup de chapeau.

Juste après la fin de la section de preview que nous avions pu voir, l’histoire du jeu semblait partie pour vous donner un rôle unificateur, qui abolirait les frontières entre couleurs dans la ville. Mais très vite, nous découvrons le réel ennemi du jeu. Un méchant sans couleur qui veut recouvrir le monde entier de dissolvant et rendre tout blanc.

Il y a déjà tellement à faire dans ce monde, sans ajouter cet antagoniste. Cela dit, ce nouvel ennemi sert de catalyste et les thèmes d’intolérance présentés au début ne s’évaporent pas. En fait, une des révélations de la fin donne une importance renouvelée aux thèmes du début. Mais quand on creuse un peu, il y a certains choix de caractérisations que je trouve un petit peu malheureux. Par exempe, le quartier rouge est aussi associé à la colère, et une certaine dose d’aggressivité. Et la musique qui joue dans cette partie de la ville est une série de beat assez hip hop. Rien n’est ouvertement dit, et je suis sûr qu’il n’y a pas de mauvaises intentions, mais associer hip hop et aggressivité est un peu cliché.

Cela dit, les autres couleurs sont aussi assez simples. Ce n’est pas un point trop sombre puisqu’en fin de compte, le jeu explique que la séparation des couleurs est la principale cause de cette dégéneration des émotions dans leur version caricaturales. Et encore une fois, The Last Tinker est vraiment super joli.

Le gameplay est une continuation de ce que j’avais expliqué dans ma preview, une sorte de version automatisée du parkour de Assassin’s Creed et du combat de Batman Arkham Asylum. Durant le jeu, vous obtiendrez quelques pouvoirs supplémentaires, via les trois esprits des couleurs que vous sauverez, mais ce sont plus des modificateurs que de nouvelles mécaniques de jeu. Certains ennemis doivent être attaqués avec certaines couleurs pour les rendre vulnérables. Le tout reste simple et accessible durant tout le jeu, mais je pense que les plus jeunes auront du mal sans un petit coup de main.

Même si je regrette que le jeu n’ait pas offert quelque chose de plus créatif dans les pouvoir du Tinker (comme Tearaway le fait avec le mode qui permet au joueur de personnaliser les textures de nombreux éléments du jeu, les thèmes abordés dans The Last Tinker sont très intéressants. Le jeu donne l’impression qu’il abandonne un peu son sujet en cours de route, mais la conclusion est presque exactement ce que j’espérais voir dans ma preview.

Verdict

7/10

The Last Tinker n'est pas le jeu le plus difficile, il est même franchement facile pour les joueurs expérimentés, mais il aborde des sujets sérieux pour un jeu pour enfants. Je dirais même que son histoire est plus intéressante que pas mal de gros titres dit "matures". Et pour cela, je lui tire mon chapeau. Bravo The Last Tinker, tu es maintenant mon "gold standard" du jeu pour enfant.

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