Tour de France 2014

Notre test de Tour de France 2014 version PlayStation 4, verdict sur la version next-gen !

Comme chaque année, un nouvel épisode de Tour de France nous parvient, mais cette fois, l’arrivée des consoles nouvelle génération nous permet de rêver à une réelle révolution. Le résultat final est-il digne de cette grande compétition sportive ? Notre réponse dans ce test, consacré à la seule version next-gen, sur PlayStation 4.

 

Quelques nouveautés

Si le jeu nous semble avoir conservé une base très similaire à celle du précédent opus sorti l’an dernier, quelques petits ajouts nous semblent intéressants. Le premier de ces ajouts concerne surtout l’accessibilité et le côté tutoriel, très austère dans les précédents épisodes, et qui gagne en clarté et en intérêt ici. En effet, il est maintenant possible d’effectuer une étape sans enjeu pour se familiariser avec les différentes commandes. Finis, les textes à rallonge assez lourds à digérer, maintenant, de courtes explications ponctuent ce premier contact plus concret avec le gameplay. Un ajout appréciable tant le tutoriel était laborieux auparavant.

Au rayon des ajouts purement liés au contrôle des coureurs, citons l’ajout de la position aérodynamique qui permet de gagner en vitesse sans piocher dans ses réserves d’énergie, cela renforce l’immersion, puisque dans la réalité, cet aspect est important en descente. Le fait de devoir gérer au mieux ses virages pour éviter la chute, lors de ces mêmes descentes est également un ajout à saluer. Enfin, le système des ravitaillements est refondu, vous devez choisir deux types de casse-croutes ou de boissons et vous utiliserez le premier durant la première moitié de la course, et le second dans la dernière portion. S’il n’est pas utilisé, le premier ravitaillement est perdu quand vous arrivez à la zone d’obtention du second, pas très réaliste mais cela ajoute un peu de stratégie.

 

Une mise à niveau graphique convaincante

 Tour de France 2014 est le premier à voir le jour sur consoles nouvelle génération et à ce titre, nous attendions une vraie avancée graphique. Alors, certes, le lifting n’est pas monstrueux mais il permet de ne plus constater certains soucis techniques entrevus dans les anciennes versions. Dans cet ordre d’idée, fini le clipping de peloton qui apparait soudainement, les graphismes sont globalement plus fins pour les environnements. Néanmoins, les coureurs ne bénéficient pas encore d’une modélisation propre aux visages réels des cyclistes du peloton, nous avons souvent à faire avec des clones, dommage, mais comprenons également que le travail pourrait s’avérer fastidieux.

Parlons I.A., puisque celle-ci n’a pas vraiment changé. Ainsi, si la plupart des comportements des coureurs sont normaux, certains faits peuvent paraître assez étranges, comme lorsque le peloton accélère le rythme sans raison réelle ou que celui-ci s’adapte à votre position, peu importe votre classement.

Enfin, ne comptez pas faire une carrière en soi, puisque seul le Tour de France est de la partie. Rien de choquant là-dessus, puisque le jeu assume complètement son côté évènementiel. Cela ne constitue pas un défaut, donc.