[LIVRE] Deus Ex : Icarus Effect, lost in Daedalus

Lumen et sa branche spécialisée dans les ouvrages tirés de jeux vidéo Lumen Gaming nous propose cette fois-ci de plonger dans le monde de Deus Ex avec l’ouvrage Deus Ex : Icarus Effect. Le pari est-il réussi ? Cette saga de plus en plus populaire est-elle bien choyée avec ce roman ? On va voir ça dans cette critique.

 

I comme Icare

Commençons par le commencement en présentant l’auteur, James Swallow. Si l’auteur m’était inconnu, il est pourtant à l’origine de nombreux livres de Science-Fiction dans l’univers de Stargate et Star Trek, il a aussi travaillé pour Games Workshop sur Warhammer 40K. Précisons aussi qu’il s’est vu nominé aux BAFTA pour le scénario de Deus Ex : Human Revolution et quand j’ai vu cette carte de visite, j’ai été grandement rassuré vis-à-vis de l’auteur et de ses capacités.

Comme l’indique la phrase sur la première de couverture : « Découvrez comment tout à commencé ! », c’est effectivement ce que nous propose le livre, de partir à l’origine des événements de Human Revolution. L’histoire délaisse pourtant Adam Jensen au profit de deux autres protagonistes : Anna Kelso (probablement une lointaine cousine de Bob Kelso) et Benjamin « Ben » Saxon.

Deus Ex : Machina

Sans trop dévoiler l’histoire, il s’agit de la découverte de quelque chose qui ne tourne pas rond pour les deux personnages. Anna étant un agent secret des États-Unis, le déclenchement a lieu après une mission « de routine » qui ne se passe pas comme prévue ; Ben, un ancien SAS, est maintenant mercenaire après une mission qui tourne mal. Tous deux vont mener l’enquête jusqu’à remonter la piste et se retrouver en cours de route.

Si l’histoire peut sembler « bateau » c’est que le début ne brille pas forcément par son inventivité et on se retrouve souvent face à des situations déjà connues. Le personnage qui souhaite enquêter mais dont le supérieur hiérarchique refuse toute intervention, la mission qui tourne mal, etc. Néanmoins, l’histoire reste assez prenante pour avoir envie de savoir la suite et je me suis surpris à vouloir absolument savoir le fin mot de cette histoire.

Je trouve personnellement que le style manque parfois un peu de relief, on voit bien qu’on est pas chez Dostoy… Dostof… Dostoïevski (pardon, ça à du mal à sortir) mais l’écriture reste plaisante à lire et le style ne gâche pas l’histoire. Le livre reste très fidèle au monde de Deus Ex, l’univers est cohérent et les péripéties donnent un nouvel angle à l’histoire de Human Revolution. L’édition française de Lumen reste sobre et de qualité, dans le genre gros volume broché.

Au final, Deus Ex : Icarus Effect est plutôt un bon cru. Il séduira les aficionados de la saga mais peut aussi se déguster sans connaissances préalables, ce qui est toujours plaisant. Il n’est pas exempt de petits défauts qui n’enlèvent en rien le plaisir de le lire. Dans tous les cas, il constitue un apport intéressant à l’univers de la saga.

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