Watch_Dogs : Dark Clouds, notre lecture !

Notre ressenti sur la suite de Watch_Dogs en roman !

Parce que Lumen Gaming ne s’intéresse pas seulement à Final Fantasy, il est temps de vous faire un compte rendu de notre lecture de Watch_Dogs : Dark Clouds, roman faisant suite au jeu original d’Ubisoft. En fait, il s’agit de l’édition papier d’un ebook interactif sorti presque en même temps que le jeu, soit il y a un peu plus d’un an.

 

Une histoire qui donne du poids à l’univers

Si on retrouve Aiden Pearce, le roman Dark Clouds se concentre également sur Mick Wolfe, un ancien de la Delta Force. Celui-ci doit tant partir sur les traces du héros du jeu vidéo que se démêler entre ses problèmes et son passé. Le personnage bénéficie d’un traitement plutôt intéressant de la part de l’auteur, John Shirley, qui mêle assez habilement le côté futuriste de l’univers et de ce Chicago ultra-connecté, avec un côté roman noir assez agréable.

Les événements ayant découlé de l’interaction entre Aiden et le père de Mick, Colin Wolfe, font que les deux vont collaborer afin de lever certaines zones d’ombre concernant Blume Corporation, responsable du programme de surveillance ctOS. Cela va entraîner les protagonistes dans des péripéties qui tirent un peu vers le thriller à partir d’un certain point de l’intrigue, avec un background intégrant parfaitement les bas-fonds de la ville. En bref, si le jeu original pouvait manquer d’épaisseur au niveau scénaristique, le livre développe, lui, un tantinet ce qui a été effleuré. De plus, la ville dégage une vraie présence.

 

Une édition soignée

Lumen Gaming change un peu la forme de sa publication et rompt avec le modèle initié par la série des romans sortis auparavant, dédiée à différentes nouvelles liées à différents épisodes numérotés de Final Fantasy. Ici, nous avons droit à un format broché classique, sans couverture rigide, ni sur-étui plastifié. Le rendu est un tout petit peu moins impressionnant, du coup, mais reste de très bonne qualité, que ce soit au niveau de la qualité du papier utilisé ou de la couverture.

Dans tous les cas, on espère que ce roman servira de base pour la méthode de narration qui sera adoptée dans le futur Watch_Dogs 2, histoire de ne pas sous-exploiter un univers qui a, selon toute vraisemblance, une matière suffisante pour créer un monde fourmillant de petits détails qui font toute la différence, surtout lorsque l’on parle de monde ouvert.

Pour terminer, nous pouvons tout de même nous poser la question de la pertinence d’une édition papier, vu que cela « enlève », en quelque sorte, le côté interactif de l’expérience initiale. A cela on pourrait répondre : « Les livres, c’est quand même sympa, ça sent le papier neuf, et on aime ça ». Comment ça, argument fallacieux ?

 

Clairement, ce roman est une bonne surprise et il redonne de l’épaisseur a un univers qui semblait en manquer cruellement dans le jeu d’origine. Les personnages bénéficient d’un bon traitement et l’intrigue se laisse suivre. La qualité de l’édition est très bonne, mais en deçà de ce qui a été fait pour les romans Final Fantasy. Après, ceux-ci étaient tout de même plus chers, donc disons qu’on ne peut pas tout avoir !

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