Cela fait un petit moment qu’on suivait Targem Games, en fait, surtout depuis BlazeRush qui nous a occupé un bon moment à la rédaction. Celui-ci a même brisé pas mal d’amitiés entre certains rédacteurs (surtout après s’être pris un tir de lance-roquette pendant un 360 no scope). Autant vous dire qu’on était chaud comme la braise quad on a appris qu’ils sortaient un MMO basé sur des voitures qui se tirent dessus dans un monde ouvert.
BlazeRush chez Lego
En tant que journaliste total j’ai eu droit à un booster pack de départ de la part du studio car, à la différence de BlazeRush, Crossout est un free-to-play. C’est donc avec un petit peu d’appréhension que je lançais le jeu en espérant que ce nouveau modèle économique ne nuise pas trop au plaisir de jeu et évite ce satané mur où l’on stagne à moins de farmer comme sur un MMO coréen.
Le jeu se vante aussi d’avoir une partie dédiée à la création dans laquelle on peut construire et améliorer sa voiture avec tout ce que l’on récupère au fur et à mesure des parties. Force est de constater que cette partie est assez plaisante et plutôt bien foutue : la construction se fait de manière intuitive à la manière de briques Lego que l’on assemble. La construction a un impact sur la gameplay puisque chaque élément de la voiture est destructible et autant vous dire que conduire avec trois roues en moins est particulièrement déplaisant. C’est pour cela que je me suis empressé de construire des protections pour mes roues afin qu’elles durent plus longtemps en combat.
un concurrent à World of Tanks ?
La seconde partie du jeu s’organise soit en PvE soit en PvP dans des duels à huit contre huit. Si les duels de BlazeRush nous avaient séduit par leur nervosité et leur technicité ceux de
Donc, les combats dans Crossout se déroulent de manière assez statique, on avance lentement (si on tient à survivre) et on canarde les ennemis que l’on croise en espérant être plus nombreux pour réduire leur barre de vie le plus vite possible pendant que le reste de l’équipe s’infiltre pour aller capturer l’endroit qui nous donnera la victoire (camps ennemis ou camps neutre au milieu de la carte). Un peu monotone à la longue et la sensation de renouvellement tarde à se faire sentir.
Free-to-Cross
De plus, l’équilibrage n’est pas forcément très au point à l’heure où nous écrivons ces lignes. Se faire rouler dessus (dans un jeu de voiture c’est plutôt cocasse … ho ho ho) sans avoir rien d’autre à faire que regarder le massacre se produire par des joueurs plus lourdement armés n’est pas l’expérience la plus plaisante qui soit.
Finalement, faut-il vous lancer dans Crossout ? Le jeu étant un free-to-play, vous pouvez toujours le lancer pour vous faire votre propre avis sur la question. Mon conseil serait celui-ci : attendez un petit peu que les mises à jour améliorent l’équilibrage et le contenu global du jeu au risque de vous dégoûter alors que le jeu n’est pas encore terminé. Nul doute que celui-ci a un fort potentiel qui est, pour le moment, bridé artificiellement par la gestion hasardeuse du modèle économique.