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[TEST] Yakuza : Like a Dragon, opération dragon !

Peu de personnes savaient dans quelle direction allait partir la série des Yakuza depuis que ce que l’on peut qualifier de « cycle Kiryu » s’est terminé avec l’épisode 6 de la série. Parti dans une flamboyance propre à la série, beaucoup se demandaient si Yakuza : Like a Dragon arriverait à reprendre le flambeau d’une série qui a conquit petit à petit le cœur d’une part non négligeable de joueurs européens. Spoiler : c’est le cas.

Made in Japan

Après une introduction aussi enflammée, reprenons les bases pour ceux qui découvriraient la saga (comme je vous envie). Yakuza est une série de jeux qui nous contait les aventures de Kiryu et qui se caractérisait par ses histoires à la fois alambiquées, grandiloquentes et grand-guignolesques. Dans ce nouvel opus, exit Kiryu nous voici avec Ichiban, yakuza au grand cœur, qui va se retrouver embarqué dans une histoire typiquement yakuzesque, si l’expression pouvait être utilisée, où il va se retrouver pelle-mêle bouc émissaire d’un crime, en prison puis nu et SDF. On peut dire que ça annonce la couleur !

Sans spoiler l’histoire bien évidemment, celle-ci se savoure goulûment tant c’est un plaisir de suivre les aventures d’Ichiban dans ce Yakuza : Like a Dragon. Il va, bien sûr, lui arriver moultes péripéties toutes aussi folles que celles des épisodes précédents. Mais laissons de coté Kiryu et les épisodes précédents pour se focaliser sur ce Yakuza : Like a Dragon et ne plus le comparer à ses prédécesseurs.

Ichi Banni

Yakuza : Like a Dragon fait peau neuve au niveau du gameplay et délaisse le beat them all pour passer sur un système J-RPG tout ce qu’il y a de plus classique avec compétences, niveaux à monter, déblocage de nouveaux pouvoirs et compagnons, etc. Rendons à César ce qui est à César, ce système donne un vrai coup de fraîcheur à la série et finit d’installer Yakuza : Like a Dragon comme un véritable J-RPG extrêmement plaisant à jouer.

Le système au tour par tour fonctionne vraiment bien et change des combats parfois peu inspirés des précédents opus. Damned, je suis encore en train de le comparer aux précédents Yakuza. Il faut dire que pour qui a joué aux autres volets de la série, parvenir à remplacer l’aura si forte qu’ils dégagent et un personnage aussi charismatique que Kiryu ; d’autant plus en changeant complètement le gameplay est un tour de force que peu de gens peuvent se targuer d’avoir réussi.

Besoin de rien envie de toit

Toutefois le jeu n’est pas exempt de petits défauts qui m’ont parfois fait levé les yeux au ciel. En effet, qui dit J-RPG dit…. farm. Or s’il y a bien une chose que je déteste c’est de devoir farmer de l’expérience pour gagner des niveaux et passer des pics de difficulté absurdes. C’est malheureusement le corollaire du basculement de la licence vers le J-RPG : les défaut de ce type de jeu viennent en même temps que les avantages.

Malgré ces défauts, le jeu reste plaisant et le moteur déjà utilisé pour Yakuza 6 fait ici des merveilles. Yokohama et les personnages sont magnifiques et c’est un plaisir de parcourir la ville et de profiter des trillions de choses à faire. Que ce soit des quêtes annexes, des mini-jeux ou autres, vous allez en avoir pour votre argent avec ces activité en pagaille.

 

Verdict

9/10

Pour conclure, Yakuza : Like a Dragon est le digne successeur de la série. Il gagne sur presque tous les tableaux et parvient à renouveler radicalement la licence tout en gardant l’essence même de la série. C’est un grand cru gouleyant qui se déguste au fur et à mesure que l’on avance dans le scénario.

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