Camé aux méhas
Pourquoi, une petite appréhension ? Car m’étant tenu assez loin de tout ce qui touchait au jeu avant qu’il ne sorte, je n’avais aucune idée de ce à quoi j’allais faire face ou plutôt je redoutais de me retrouver face à la traditionnelle histoire : enchaîner Raditz, Vegeta, etc. Bref, de me retrouver dans un mode histoire vu et revu. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver dans un scénario original se basant plutôt sur les derniers actes de la série (grosso modo à partir de Beerus). L’histoire introduit un nouveau personnage, la cyborg C-21, qui représente une nouvelle menace pour la Terre. La narration ne se prive pas de briser finement le quatrième mur en incorporant le joueur en tant que présence effective dans le monde, ce qui renforce le coté novateur de ce mode histoire.
Tu le sens mon gros KI ?
Finalement, le jeu trouve un bon équilibre entre un côté trop technique qui rebuterait les joueurs les moins … disons enclins à apprendre par cœur une suite de combos contre laquelle l’adversaire ne pourra rien faire, et un côté trop facile car le jeu se base quand même sur certaines mécaniques à bien maîtriser. Le jeu repose finalement plus sur une gestion de la barre de KI car elle permet de lancer certains attaques spéciales simplement à la fin d’un combo. Je m’explique. Si votre barre de KI est trop basse, il ne se passera rien après un enchaînement à base de coups (mettons après avoir appuyé cinq fois sur triangle), mais si elle est assez chargée, alors après cet enchaînement le personnage terminera par une attaque spéciale (kamehameha ou autre). Du coup, bien gérer sa barre de KI devient rapidement primordial si on veut espérer s’en sortir.
Un roster à point
L’autre point qui m’a chagriné mais qui n’est finalement pas si important, c’est le fait que chaque combattant étant pensé comme un personnage à part entière (ce qui est une bonne chose en soi), il n’y a plus dans le jeu de transformation en Super Saiyan ou la possibilité de jouer … mettons, Goku en Super Saiyan 3. Ce n’est pas grand chose mais cela m’a fait un petit pincement au cœur. Les transformations sont toujours présentes mais restent cantonnées à certaines attaques spéciales.
Un menu à base de patates, marrons et châtaignes
Pour couronner le tout, la direction artistique est aussi simplement grandiose. Rarement on aura eu l’impression de jouer aussi directement dans un dessin animé : l’animation des personnages durant les combats est pratiquement irréprochable et les micro-cinématiques durant les attaques spéciales donnent l’impression d’avoir lancé un véritable épisode de Dragon Ball, du caviar pour les yeux.
Le online en ligne de mire
Après avoir lancé (et gagné, mais nous y reviendrons) mon premier combat en ligne, force est de constater que les affrontements contre de vrais joueurs sont beaucoup plus tactiques que ceux contre l’IA. La vie descend très vite et chaque coup est primordial vu qu’on bon enchaînement enlève facilement un quart de la barre de vie. Personnellement, m’étant retrouvé quelque peu acculé par mon adversaire, j’ai utilisé une technique fort peu gouleyante : spammer les vagues d’énergie. Que voulez-vous, l’important c’est de gagner.
Verdict
9/10
Dragon Ball FighterZ est sans conteste une réussite. Il arrive à tenir cet équilibre entre novices et experts confirmés, tout a été pensé pour produire un jeu de combat d’une grande qualité. Chaque combattant possède ses spécificités , ce qui fait que tout le monde peut y trouver son compte. Son solo est étonnamment captivant et ses combats en ligne sont tout aussi prenants. Le fan service est bien présent mais ne vient jamais parasiter l’ensemble. Bref, un grand jeu de combat en plus d’être un grand jeu DBZ.