Sors, sors … t’as plus de temps … le sablier ! ! !
Comme le dit l’introduction, le jeu se présente comme un rogue-like en vue à la première personne. Le but est simple : vous êtes dans un donjon et il faut en sortir … Voili, voilou, merci d’être venus. Dans certains cas, le gameplay rattrape une histoire ou une narration que l’on qualifiera pudiquement de minimaliste … sauf qu’ici, ce n’est pas le cas. Grosso modo, deux façons de jouer sont possibles : infiltration ou sabre au clair. Dans les deux cas, ce n’est pas amusant, c’est même plutôt pénible à jouer.
J’ai pas le temps … mon esprit … glisse ailleurs …
Tout cela d’autant plus que les ennemis tuent en deux coups à équipement égal alors que nous non, du pur bonheur. Ce qui, « rogue-like » oblige, renvoie le joueur au début de la partie pour recommencer cul-nu avec ses haillons et ses petits poings musclés. Cela ne m’aurait pas posé problème si l’on pouvait sauvegarder à certains moments, ce qui semble possible car il y a une fonction pour charger des sauvegardes … mais impossible de trouver celle pour sauvegarder, justement. Après avoir vainement tenté de comprendre le pourquoi du comment, j’ai lâché l’affaire pour me concentrer sur la géométrie non-euclidienne, qui m’a semblé plus facile d’approche.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
Seconde partie, j’y vais comme un bourrin, tout va bien se passer, me dis-je. Que nenni, mon bon ami, tué en deux coups par un vulgaire troufion. Rire nerveux de ma part quand je revois l’écran titre. Cela suffit, je n’en puis plus, sortez-moi de là, je veux jouer à autre chose. Il me faudrait aussi vous parler des graphismes qui sont … qui sont … laids, je n’ai pas d’autres mots. Elium – Prison Escape tourne sous Unreal 3, ce qui lui donne déjà un sacré coup de vieux mais, en plus, il n’y a vraiment aucune originalité dans les graphismes puisqu’on alterne entre couloirs moches et pièces hideuses. Les prisonniers sont tous les mêmes (sans doute une famille de quintuplés jumeaux) et les gardes aussi. Le tout est enrobé, dans certaines pièces, d’un certain mauvais goût, pour ne pas dire d’un mauvais goût certain.
Embarquement à bord du Midnight Express
Elium – Prison Escape ressemble plus à un mod de Skyrim mal dégrossi qu’à un jeu à part entière et ce ne sont pas les différents modes de jeux ou les patchs qui semblent arriver régulièrement qui pourront me faire changer d’avis sur Elium – Prison Escape. Ce constat est d’autant plus valable que pour 13,99€, le prix du jeu, vous trouverez certainement mieux à faire. C’est quand même horriblement cher pour un jeu que je ne conseillerais même pas à 2€ !
Verdict
2/10
C’est triste à dire mais je n’arrive pas à trouver un seul point vraiment positif pour valoriser le jeu. Tout tombe à côté : la narration, le gameplay, les graphismes … Elium – Prison Escape est une coquille vide qui n’est même pas jolie (loin de là, même). Mon seul conseil pour les curieux : ne tentez pas l’expérience.