[TEST] Final Fantasy VII Remake : INTERmission, désuni contre la vie chère

Voulez-vous une petite friandise pour patienter avant la deuxième partie de Final Fantasy VII Remake ? Si oui, Square Enix vous a entendu et vous propose donc cette Intermission mettant en vedette Youffie, personnage optionnel mais non moins célèbre du jeu original. Voici notre avis sur ce DLC du remake du septième opus de la franchise nipponne.

 

Youffie, la vie est un court fleuve pas très tranquille

Ce contenu additionnel nous met donc dans la peau de la très exubérante Youffie, qui débarque à Midgar dans le but de voler la matéria ultime que détiendrait la Shinra selon les informations détenues par le Wutai, un pays rival dont fait partie notre shinobi préférée. Pour accomplir cette mission, elle sera accompagnée de Sonon, un compagnon d’arme faisant également partie des forces armées du Wutai.

Evidemment, le ton de cette INTERmission va tout d’abord adopter un ton bien plus léger que Final Fantasy VII Remake avec des séquences entre action et comédie. Tout cela va évoluer au fur et à mesure que les enjeux vont devenir plus importants. Youffie arrive en effet dans Midgar à un moment clé de l’histoire du jeu, quand le réacteur numéro 5 a été détruit par Avalanche et le groupe de Cloud, Barret et Tifa. Nous nous trouvons donc en parallèle des chapitres 8 à 12 de Final Fantasy VII Remake. Disons-le tout net : la mise en scène est encore une fois à tomber et cela sera le gros point fort de ce contenu additionnel.

Ce DLC va nous mener à des moments assez sombres, donc, tout au long des deux chapitres que propose cette histoire annexe avec, au programme, des personnages parfois inattendus et des séquences avec d’autres bien plus attendus, mais nous n’en dirons pas plus. Si l’on devait faire un reproche à ce découpage, c’est qu’il s’avère très intense mais… extrêmement court à notre goût. L’histoire a parfois du mal à prendre de l’ampleur et la fin arrive assez vite : 4 heures en ligne droite, 5 à 6 heures si l’on prend son temps et que l’on accompli les petites quêtes annexes du premier chapitre. Un peu juste si l’on compare aux 19,99€ demandés à l’achat.

 

Plus de dynamisme et de la continuité

En toute logique, puisqu’il s’agit avant tout d’un DLC, le gameplay général et celui des combats reste très similaire à ce que Cloud et son équipe nous avait habitué, à ceci près que l’on ne pourra pas vraiment contrôler Sonon – sinon pour lui demander de lancer des attaques en particulier. Ce point est contrebalancé par un mode activable en appuyant sur L2 et permettant de synchroniser les actions des deux personnages. Vous pourrez ainsi faire monter la jauge de choc de l’adversaire plus rapidement.

De manière générale, les interactions entre les deux compagnons d’arme semblent plus fluides qu’auparavant – et cela est très cohérent avec le style de combat de Youffie, en particulier – puisqu’il ne sera pas rare que les personnages attaquent en interagissant physiquement ou en synchronisation pour maximiser les dégâts. Il y a fort à parier pour que ce mode soit reconduit dans la partie 2, tant il est intéressant et plein de potentiel – surtout s’il était utilisé avec plus de deux personnages.

Pour le reste, le système des matérias reste le même, et la gestion de l’évolution des armes également. Le système avait plutôt fait ses preuves dans le genre des RPG qui sont simples à prendre en main mais dont la complexité se révèle avec le temps. Enfin, il faut noter que si les combats sont dynamiques, le reste des phases de gameplay est un peu en retrait, tout comme dans le jeu de base, et que hormis une phase très intéressante juste avant le second chapitre, le reste peut paraître assez monotone.

 

Verdict

6/10

INTERmission est un DLC de bonne qualité, et avant tout pour sa mise en scène et la grande générosité scénaristique qu’il propose. Pour le reste, nous restons un peu sur notre faim pour le contenu en lui-même car la fin arrive assez rapidement et la rejouabilité est limitée – un boss secret seulement est accessible, pas sûr que cela suffise à motiver une seconde partie. Reste qu’encore une fois, l’aspect technique est presque parfait et que l’on prend plaisir à retourner – une dernière fois ? – à Midgar. A conseiller pour els fans et pour les autres, à plus petit prix.

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