[TGS 2014] Z-Corps, mon premier jeu de rôle papier

Nous avons pu faire une partie de Z-Corps avec Trolls de Jeu !

Alors que nous avons parlé récemment de Donjons et Dragons, notre visite au Toulouse Game Show est l’occasion pour moi de m’essayer – enfin – au jeu de rôle papier. Oui, sacrilège absolu, je n’avais jamais touché à cette forme classique de jeu de rôle qui a été la source de tant de genres de RPG dans le monde du jeu vidéo.

 

Z-Corps, une entrée en matière parfaite

Pour ma première incursion dans le domaine du jeu de rôle, pas de grand classique à l’horizon mais un univers relativement récent – puisque sorti il y a seulement quelques années – je parle de Z-Corps. Bien sûr, pour me décider, il a fallu que Cuchulainn me pousse un peu et je peux le dire tout de suite : je ne suis pas déçu d’avoir cédé à la tentation.

Comme nous le dis notre très agréable Maître du Jeu, Z-Corps est un jeu plutôt simple à appréhender, idéal pour un nouveau venu dans cet univers, comme moi. Le principe a été simplifié concernant la création de personnage, le stand étant là avant tout pour initier les petits bizuts, des fiches de personnages sont à disposition pour alléger le temps nécessaire pour cette étape. Reste … qu’il faut toujours choisir un personnage parmi ceux proposés.

Ainsi, entre la vieille folle de la gâchette aimant se déguiser en homme pour se battre lors de guerres quelconques, un agent de sécurité et d’hygiène, un chasseur de prime, le second du navire sur lequel on se trouve – car, oui, nous sommes sur une croisière en méditerranée qui tourne mal – et la star de la téléréalité, j’ai bien sûr choisi cette dernière – et Cuchulainn la folle de la gâchette, pour la petite histoire.

 

Notre quête du S.O.S

Outre le fait de souligner la forte envie de nous travestir en femmes, cette quête nous demande tout d’abord de profiter … de la Soirée de Gala du Capitaine du navire, lors de laquelle chacun des personnages présents est invité à une table V.I.P. et lors de laquelle le capitaine se laisse aller à un petit karaoké, bien aidé par Manuolo, le chanteur latino.

Des individus font alors irruption dans la salle et prennent en otage les convives, alors que le capitaine, tout à sa couardise, se cache. Après diverses tergiversations, des coups de feu retentissent et des morts sont à déplorer parmi les invités. Sauf que … ces morts vont tout à coup être pris de convulsions et vont se relever. Alors que la star de la téléréalité tenait le chef des preneurs d’otages en joue. Celui-ci, pas vraiment emballé à l’idée de servir de repas à des zombies, se sauve.

Après des péripéties incluant des instruments de musique pas vraiment utilisés de la manière conventionnelle, notre troupe arrive dans un couloir où une porte entrouverte attire leur attention. En effet, la starlette de la télévision reconnait sur les clés restées sur la serrure le symbole de l’organisation dont elle fait partie : la secte des adorateurs de Belzebuth.

 

Des points de « cojones » en chaîne, mais pas que …

Après que le groupe eut découvert que la secte était en fait à l’origine de cette épidémie – et au passage que la secte était en fait une organisation autour de la personne de Margareth Tatcher, bah oui : c’est le virus T ! – la vieille folle de la gâchette est victime de la maladresse de l’inspecteur de l’hygiène, qui tente de pousser son fauteuil roulant, mais, maladroit, la met en position inconfortable.

C’est ici qu’interviennent les « points de cojones », je vous passe la traduction espagnol-français, puisque Cuchulainn décide d’utiliser son seul et unique point pour tenter de faire en sorte que sa vieille femme ne finisse blessée dans l’opération. Ce qui a pour résultat, après avoir pu doubler les dés de son jet, de voir la vieille bique atterrir comme si de rien n’était sur son fauteuil, son chat sur les genoux.

S’ensuivent, des aventures à travers couloirs et pièces, tout en montant vers le dernier niveau, refuge du système de radio. En passant, et sans point de cojones, notre star de la téléréalité s’est fendue d’un coup de pied sauté suivi d’une réception parfaite, sur un zombie qui a volé à l’autre bout d’un couloir, suite à un jet de dés prodigieux. La rencontre avec un ersatz de Rambo qui se fait ensuite mordre par un zombie puis tirer dans la tête par la vieille folle nous semblait alors anecdotique.

 

Un final haletant !

Finalement, nous sommes arrivés jusqu’au point d’observation puis à la radio, mais là, problème. Aucun de nous ne sait se servir de la machine. Ou du moins, pas avant que notre spécialiste de la sécurité se rappelle du fonctionnement de la machine. Un hélicoptère venant de Chypre est en route pour nous sauver et va nous récupérer sur le golf, deux étages plus bas.

Nous arrivons rapidement et utilisons des voiturettes de golf afin de nous débarrasser de zombies qui se trouvaient là. Après avoir sauvé la mise à mes amis dans la seconde voiture, je me trouve en difficulté jusqu’à ce que la vieille allumée ne crie « baisse toi sal … » et ne tire sur le dernier zombie qui me menaçait. C’est alors que nous allions monter dans l’hélicoptère que notre Rambo zombifié surgit à bord d’une voiturette depuis l’étage du dessus, s’écrase sur l’hélico et ruine nos espoirs de fuite par les airs. Nous en venons à bout et sautons du bateau avant que la machine volante ne s’écrase sur le golf. C’est alors qu’apparaît le capitaine, à bord d’un petit bateau, et que celui-ci nous repêche, non sans s’en vanter, et met fin à notre aventure.

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