Déambulant dans les stands encore peu remplis du TGS (et avant de faire une belle découverte), nous en profitons pour discuter avec le personnel du stand d’Epitech. Ils nous propose de tester une de leur création, Panic Manor sur PC. D’autant plus que ce projet a été patronné par Frédérick Raynal, grand devant l’éternel pour, entre autre, Alone in the Dark. On s’assoit, met le casque, le jeu se lance dans sur une musique glaçante.
Le principe est simple : des joueurs (pour nous, ce fut quatre) sont connectés en LAN ou par internet. Ils sont enfermés dans un manoir avec un dangereux maniaque qui n’a qu’une envie, les étrangler pour profiter de la joie simple et fugace de la mort des joueurs. Coté survivants, le but est de tuer le maniaque pour ensuite récupéré une clef qui ne peut servir que pour une personne. Donc si vous arrivez à tuer Pierrot le fou, il faudra vous entre-tuer pour savoir qui sortira. Un joueur est désigné pour jouer le tueur tandis que les autres deviennent les proies.
Sur ce postulat de départ simple mais efficace, se met en place le gameplay du jeu. Le méchant tueur étant beaucoup trop fort pour une seule personne, le but est pour les autres joueurs de se regrouper le plus vite possible. Pour cela, vous pouvez utiliser la fonction Crier pour indiquer votre présence. Malheureusement, le maniaque vous entend aussi et peut lui aussi utiliser une fonction Cri identique. À vous de savoir à qui vous ferez confiance. Je dois avouer qu’il est très amusant d’utiliser le cri pour attirer les joueurs à vous alors qu’ils croient trouver un allié. La vue en FPS est un parti-pris qui convient parfaitement à l’exercice, d’autant plus qu’il vous faudra balancer fourchette, livres et tout ce qui vous passe sous la main pour blesser votre ennemie.
Il faut avouer, l’idée est excellente et les parties prenantes et, soyons honnêtes, la version présentée était une plutôt bonne bêta. Les graphismes étaient corrects et l’ambiance plutôt réussie. De nombreux bugs graphiques étaient présents mais rien de gravissime pour une bêta. Pour en savoir plus, consultez la page Facebook du projet.
Le concept du gameplay présenté a, à mon avis, un vrai avenir et on ne peut que souhaiter qu’un éditeur se lance dans l’aventure en permettant une sortie sur consoles ou PC. On peut aussi envisager, pourquoi pas, une sortie sur la scène indépendante en free-to-play. Bref, une très bonne découverte, on croise les doigts pour l’avenir.
Amin
Mathias
Kim
William