Yoshi’s New Island

Yoshi est de retour sur Nintendo 3DS, notre avis !

Yoshi, l’un des personnages les plus appréciés dans la catégorie des seconds rôles de la firme japonaise, revient pour un opus sur Nintendo 3DS, que faut-il attendre de cet épisode 3D du dinosaure vert – mais pas que – de Nintendo ? Notre avis dans ce test haut en couleurs.

 

Du Nintendo dans le texte

Le scénario n’est pas vraiment le plus important, mais sachez que la cigogne qui amène les bébés se fait attaquer par Kamek, qui capture Bébé Luigi dans la bataille, les Yoshis vont devoir le retrouver avec Bébé Mario sur leur dos. Certes, ce n’est pas le scénario de l’année, mais il remplit son office et est bien calibré pour le public visé.

La plupart des joueurs le savent, la grande spécialité de Nintendo, outre ses licences maisons devenues mythiques, c’est la jouabilité. Toujours accessible, facile à prendre en main, sans pour autant tomber dans une simplification à outrance. A quoi nous attendre pour ce Yoshi’s New Island ? Eh bien, à peu près à la même chose, ce qui est un bon point. 

Malgré quelques nouveautés, comme les œufs géants métalliques ou normaux, ou les étoiles – qui permettent d’aller à toute vitesse en restant collés au sol comme Sonic – Yoshi possède toujours les mêmes caractéristiques de gameplay, il peut gober des ennemis avec sa langue pour en faire des œufs, à balancer sur les ennemis ou contre les murs pour atteindre des objets impossible à obtenir autrement. Il peut également de sauter puis pouvoir voleter quelques instants en battant des pieds dans les airs, ce qui permet d’atteindre certaines plateformes. Autre mouvement caractéristique, le rodéo – ou charge—qui permet à Yoshi de sauter puis taper le sol, pour le détruire, à certains endroits, ou enfoncer des poteaux. Enfin, il ne faut pas oublier de veiller sur Bébé Mario, si vous êtes touché, vous n’aurez que quelques secondes pour rattraper le bambin avant qu’il ne soit trop tard et qu’un game over vienne vous sanctionner.

 

Des phases mitigées

Les phases de plateforme pures apparaissent donc honnêtes et efficaces, sans toutefois proposer quelque chose de plus. La principale nouveauté vient des phases au gyroscope de la console, basées sur des transformations de Yoshi en une forme donnée, comme un hélicoptère, un sous-marin ou une montgolfière. Autant le dire tout de suite, les phases ne sont pas des plus réussies et manquent de profondeur, c’est dommage car il y avait quelque chose d’intéressant à faire avec cette idée. Au final, cela amène de la diversité, mais pas de manière assez développée.

La découverte des objets bonus dans les niveaux est également assez étrange. Pour rappel, vous avez des fleurs, pièces et étoiles à récupérer et ceux-ci se décomptent à la fin de chaque niveau. Au final, nous nous apercevons que pas mal de bonus ont des emplacements qui sont peu inspirés ou même dont la localisation est complétement due au hasard. Ainsi, certains secrets apparaitront lorsque vous marcherez à un endroit précis, sans qu’il soit indiqué pour autant, compliquant sérieusement la chose, mais surtout, donnant un sens très peu ludique au gameplay, puisque vous serez amené à sauter un peu partout pour trouver ces bonus, pas très amusant à la longue. Ajoutons à cela que le rythme des niveaux semble s’être un peu ramolli et vous aurez un aperçu de ce qui nous a déplu dans ce nouvel épisode.

Au niveau durée de vie, la quête principale se compose de six mondes avec huit niveaux chacun, pour une durée de vie honnête. Vous débloquerez six mini-jeux, un après chaque monde terminé, à jouer jusqu’à deux en multijoueurs local, petit bonus sympathique mais qui ne vous changera pas la vie.

 

Verdict

6/10

Yoshi’s New Island est un jeu qui a misé sur la continuité depuis Yoshi’s Island, le précédent opus. Cette continuité a ses bons et ses mauvais côtés, mais force est de constater que le bilan ici n’est pas idyllique. Le manque de renouvellement du gameplay va de pair avec des tentatives de variation un peu timides qui plombent un peu l’intérêt de cet épisode. Néanmoins, l’expérience est plaisante, on se laisse porter et gageons que Yoshi saura conserver son public.

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