Zombeer, notre test !

Zombeer, c’est du sang, de la bière et des vibros, venez voir notre test !

Zombeer est un jeu qui se présente avec un concept intéressant et une mise en scène complètement barrée. Développé par Moonbite, ce petit FPS essaie de nous proposer une nouvelle vision de la fin du monde à la sauce zombies. Quel est le résultat ? Notre avis dans ce test rempli de chair putride … et de zombeer.

Je suis un zombie …

Vous incarnez « K », un étudiant qui a un peu trop arrosé sa soirée d’Halloween et qui se réveille avec une sacré gueule de bois et … une vilaine morsure de zombie au bras. Inutile de préciser que pendant son petit roupillon, une épidémie de zombie a décimé la population des environs. Mais qu’est ce qui a bien pu épargner le jeune homme ? Son taux d’alcool dans le sang, pardi ! En effet, la « zombeer » qu’il a ingurgité tout au long de la soirée, retarde la transformation en être putride et mangeur de cerveaux.

Ce scénario, somme toute assez déjanté, va se mettre au service d’un gameplay particulier, basé sur votre possession de la dite zombeer. Vous pouvez porter jusqu’à six bouteilles et devez en consommer de temps en temps pour ne pas vous transformer en zombie. Une trop grande consommation entraîne des effets secondaires, c’est donc à vous de jauger, via l’indicateur en bas de l’écran, si votre niveau de zombeer est adéquat.

 

K, un poids-lourd …

Un détail qui frappe très vite, notre héros, « K », est d’une lourdeur peu commune au niveau des déplacements. Est-ce que les développeurs ont voulu lui donner un petit côté « zombie en devenir », avec la démarche relativement lourde qui peut leur coller à la peau ? Impossible à dire, même si nous penchons plus pour un mauvais calibrage.

Ce détail peut paraître anodin, mais lorsque l’on s’aperçoit que Zombeer n’est pas des plus explicites dans la localisation des objectifs que l’on doit atteindre et qu’il est facile de prendre un mauvais chemin, cette lourdeur peut vite devenir un poids, si vous devez faire plusieurs allers-retour dans le vide à cause de votre sens de l’orientation défaillant.

Ce petit côté non-dirigiste a son charme, cependant, et ceux qui pestent contre ces jeux récents qui vous accompagnent trop devraient être servis.

 

Déjanté et inspiré

Graphiquement, enfin, il faut noter une inspiration assez sympathique au niveau du design et de la création artistique des personnages et environnements, même si le jeu n’a pas la beauté d’un blockbuster (mais là n’est pas ce qu’on lui demande, pouvons-nous penser).

A noter, quelques coups de folie des développeurs qui n’ont pas hésité à implanter quelques détails salaces ou des clins d’œil très sympathiques. En effet, l’une de vos premières armes est un … vibromasseur rose, sur lequel vous pouvez activer l’effet vibratoire, et nous pouvons apercevoir, notamment, une petite référence à retour vers le futur. Nom de Zeus, voilà un jeu qui n’est pas commun !

 

Verdict :

Zombeer n’est clairement pas le FPS de l’année, mais il a le mérite de proposer quelque chose de (très) différent. Fort de son univers incomparable, Zombeer se pose comme le petit jeu sans prétentions plein de bonnes idées. Cependant, la lourdeur de son personnage et le côté vague de l’attribution des objectifs pourrait frustrer certains.

6/10

Verdict

/10

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