[TEST] Football Manager 2014

Football Manager est sans conteste la licence de simulation de management de football la plus reconnu. Un genre peut être moins concurrentiel qu’il y a quelques années, mais qui nécessite un grand savoir faire pour ne pas faire fausse route. La mouture 2014 du leader de ce marché sort ce 31 octobre, notre avis !

 

Révolution ou évolution ?

Il faut l’admettre, la série a eu tendance à se reposer sur ses acquis depuis l’intégration du moteur 3D pour les matchs (ça date de Football Manager 2009, eh oui, on est plus tout jeunes). Alors à chaque sortie, nous nous demandons s’il s’agit de l’opus qui va révolutionner la série ou le genre. Autant le dire tout de suite, ce Football Manager 2014 se situe plus dans la catégorie du nouvel opus qui apporte quelques nouveautés par petites touches.

Alors, non, les communiqués de Sports Interactive parlant de centaines de nouveautés ne sont pas faux (pas besoin d’aller aux barricades, en gros), mais il convient de dissocier de ces annonces les nouveautés réellement fonctionnelles, en bref, celles qui vont réellement se faire sentir lors de vos parties.
Et à ce petit jeu là, seuls les gros joueurs de la série remarqueront une avancée notable, coup de chance, c’est le cas de votre serviteur, alors allons-y !

Mise en conformité

Au delà des nouveautés de gameplay pures, le jeu a dû se mettre à jour en ce qui concerne, bien sûr, les effectifs, les entraîneurs limogés ou remplacés, mais également pour ce qui est du fair-play financier. C’est une des « nouveautés » qui ressemble plus à une mise en conformité, puisque cette règle commence à s’appliquer au football européen. Disons qu’il s’agit d’une manière de rendre le tout encore plus immersif, même si, pour la plupart, les clubs gèrent très bien tout cela sans votre intervention.

Au niveau des véritables refontes, il faut tout de même saluer la volonté de proposer quelque chose de neuf au niveau de la préparation tactique. Le module en question a été complètement modifié afin d’être plus accessible, il semblerait. SI, à première vue, celui-ci offre moins de perspectives directes, en fouillant bien, on retrouve tous les aspects qui étaient présents auparavant avec quelques nouveautés, comme des nouveaux rôles pour les joueurs, dont l’attaquant pivot excentré, le faux neuf. Le « trequartista » est en réalité un nouveau nom pour l’attaquant de soutien (appellation qui est conservée dans d’autres modules du jeu, certainement un bug qui sera corrigé).

 

Un moteur 3D (un peu) amélioré

Depuis son implémentation dans la mouture 2009, le moteur 3D n’a connu que peu d’évolutions mais a toujours été peaufiné au fil des années, avec plus ou moins de résultats visibles.

Cette année, les améliorations sont assez nombreuses même si le résultat final n’est pas spécialement impressionnant, nous ressentons tout de même une meilleure fluidité dans les enchaînements des joueurs. Ceci grâce à une nette amélioration des animations des joueurs, alors, oui, ça reste encore un peu mécanique mais nous arrivons maintenant à distinguer si un joueur fait un intérieur ou un extérieur du pied, si il veut mettre un effet brossé dans une balle …

Enfin, au niveau des modes de jeu, pas de nouveautés, puisque le mode Complet est toujours accompagné du mode un peu plus léger en terme d’investissement « Classique », mais aussi de la carrière en ligne. Dernière grosse nouveauté, le cross-save est un outil que nous avons trouvé très utile, un très bonne idée de Sports Interactive pour le coup, qui devrait plaire à ceux qui, comme votre serviteur, aiment continuer leur partie démarrée sur le PC fixe, en déplacement.

Verdict

8/10

Disons le tout net, Football Manager 2014 ne sera pas détrôné cette année, de par la faiblesse de la concurrence, mais aussi parce que les petites évolutions apportées font que l’on ne se verrait pas repasser à la version précédente. Les améliorations du moteurs 3D, les ajustements du module tactique et l’ajout du cross-save (ainsi que de la compatibilité avec Linux pour les utilisateurs de ce système) font que cette mouture surpasse son prédécesseur mais aussi toute la concurrence. Le seul reproche qui pourrait être encore fait concerne cette austérité récurrente de la série. Gageons que si Sports Interactive intégrait un habillage comme celui de son concurrent LFP Manager tout en conservant sa complexité et sa profondeur, il n’y aurait même plus de concurrence. Enfin… encore moins que maintenant.

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