[TEST] Civilization V : Gods and Kings, une extension intéressante

Civilization V accueille sa première grande extension avec ce Gods and Kings. L’occasion pour la rédaction de donner son avis sur les ajouts qu’apporte cet add-on et leur intérêt. Gods and Kings vaut-il l’investissement ? Réponse dans ces quelques lignes.

 

En kit ou non ?

Il y a plusieurs façons de voir l’arrivée de cette extension à destination de Civilization V. La première est de reconnaître que les ajouts implémentés sont sympathiques (nous y reviendrons dans la suite de cet article) mais nous pourrions aussi rappeler que la plupart des options ajoutées étaient présentes dans le 4ème volet et avaient été énigmatiquement retirées du cinquième volet version vanilla. Manque de temps ou volonté de vendre le jeu en kit ? Nous ne le saurons jamais, mais il est vrai que certains joueurs pourraient y voir un lien.

En bref, nous retrouvons ici diverses options qui manquaient cruellement pour le réalisme des parties que l’on pouvait effectuer auparavant, comme l’espionnage et, bien sûr, la gestion de la religion. Bien entendu, il ne s’agit pas des seuls ajouts et les fanatiques du solo de Civilization V risque d’en avoir pour leur argent.

En effet, l’extension nous offre également trois scénarios : La chute de l’Empire Romain, Vers la Renaissance et Empire des Cieux Embrumés. Dommage que l’IA ne suive pas toujours et que l’on se retrouve parfois avec des déroulements de parties plutôt étranges.

Globalement plus complet

Si cette extension met en avant la religion comme principale nouveauté, son appellation même le laisse transparaître, les développeurs ont pris un soin particulier à proposer des nouveautés dans le contenu. Au total, 27 unités, 13 bâtiments, 9 merveilles et 9 nouvelles civilisations sont ajoutées par cet add-on, autant dire qu’au niveau comptable nous y gagnons forcément. Il faut comprendre que ce qui bénéficie vraiment de cette extension, c’est la profondeur de jeu globale de ce Civilization V. Les ajouts permettent des parties qui ont du rythme dès le début et pas seulement passé l’âge de la Renaissance.

La religion nous pousse à gagner des Points de Foi (nouvelle ressource de cette extension) dès le début de la partie pour ne pas se laisser distancer dans la diffusion de sa religion. Car, oui, le principal but est de diffuser la religion que l’on a fondée afin de rallier des villes à notre cause. A ce titre, les points de foi sont très utiles car ils vous permettent d’obtenir le Panthéon, puis un prophète qui fonde la religion. Par la suite, l’augmentation de cette ressource permet d’obtenir des unités telles que l’inquisiteur ou les missionnaires qui peuvent respectivement empêcher l’implantation d’autres religions et implanter votre religion dans de nouvelles villes. Au final, l’impossibilité de fonder plusieurs religions et le fait que chaque religion n’aie pas vraiment de compétence attitrée sape un peu la diversité de tout cela sans pour autant lui ôter tout intérêt.

My name is Bond … ok j’arrête …

Nous en arrivons à l’espionnage qui est l’autre grande nouveauté de cette extension. Le système est ici assez différent de ce que l’on a pu voir dans le quatrième opus. Pour commencer, l’espion ne devient disponible qu’à partir de la Renaissance, au moment même où l’influence de la religion perd de son intensité, instaurant une continuité des enjeux lors d’une partie.

A ce titre, Firaxis s’est très fortement inspiré de l’évolution occidentale réelle pour ce déclin de la religion mais il est dommage que le réalisme n’ait pas été poussé au point de coller à la réalité pour ce qui est de la perception des religions dans les autres cultures. L’espion est donné de manière ponctuelle à une civilisation, vous ne le recrutez donc pas vous-même. Dommage, car cela enlève un tantinet l’empathie que vous pouvez créer avec lui. Ses tâches sont les mêmes qu’auparavant, avec du vol de technologie, du trucage d’élections, entre autres joyeusetés. Si votre espion se fait capturer ou tuer en mission, il vous en sera octroyé un autre plus tard au niveau le plus bas.

Verdict

7/10

Au final, Gods and Kings ajoute de la profondeur aux parties et l’on prend beaucoup de plaisir à enchaîner les âges avec ce nouvel équilibrage qui permet de retrouver un peu de la complexité de la série. Toutefois, n’aurait-il pas été possible d’intégrer certaines de ces fonctions dans le jeu de base ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Propulsé par WordPress | Thème Baskerville 2 par Anders Noren.

Haut ↑