[TEST] Fotonica, clic clac merci Kodak !

Fotonica est un jeu indépendant du studio italien Santa Ragione, sorti en 2014. Disponible sous Android, iOS et sur Steam, le jeu dispose d’un aspect graphique soigné du plus bel effet. Mais Fotonica n’est-il qu’une jolie coquille vide ? On va voir ça dans notre test effectué à partir de la version PC.

Tout d’abord, il est vrai que le jeu possède une vraie identité visuelle proche de Tron avec ses lignes épurées et son décor minimaliste (qui a dit « vide » ? Je vous ai entendu, pas la peine de vous cacher !). Fainéantise ? Je ne pense pas, car le jeu est bien un runner, et ce qui importe, c’est le bout de la piste, pas le décor. D’autre part, même si les décors sont sobres (c’est le cas de le dire) il ont tous une vraie personnalité et aucun ne se ressemble vraiment.

Le principe est assez simple : on saute en appuyant sur une touche et le but est d’atteindre la fin du niveau. Fotonica se distingue des autres runners dans le sens où l’on maintient le bouton pour courir, on le relâche pour sauter et on peut (ou pas) forcer la descente en rappuyant sur le bouton. D’autre part, le jeu n’est pas le plus facile du monde et il faudra beaucoup de tentatives pour voir la ligne d’arrivée. Pour corser le tout, plusieurs chemins sont possibles, certains étant plus faciles que d’autres ou rapportant (ou non) des points. Le jeu se complique d’autant plus que passée une certaine vitesse, on passe en mode « super vitesse » (comme un super sayan mais avec la vitesse). La piste se colore en jaune et tout arrive plus vite. Les musiques sont sympathiques dans un style electro très « dans les années 80 on pensait que la musique du futur ça serait ça ! », arcade quoi ! Chaque niveau a sa propre musique et il est toujours apprécié de ne pas se retaper la même musique encore et encore.

Malheureusement, alors que je commençais à me dire : « La vache, le niveau est vachement sympa et il y a une vraie recherche. J’ai hâte de voir la suite », paf, le jeu se termine. C’est alors que je me suis rendu compte que le jeu proposait huit niveaux en mode Arcade, répartis en quatre modes de difficulté. C’est rageant, car le dernier niveau fait preuve d’une grande inventivité et propose vraiment quelque chose de prenant. Bon, on va pas se mentir, les difficultés supérieures ne changent pas grand chose si ce n’est que l’on va plus vite. Le jeu a néanmoins la décence de proposer un mode infini pour ceux qui aiment ça ! En parlant des modes de jeu, il y a aussi la présence d’un mode multijoueur qui peut se jouer jusqu’à quatre joueurs sur le même ordinateur. C’est un peu gadget, mais c’est toujours sympathique.