Gears of War : Ultimate Edition

Le premier Gears of War sort dans une version remasterisée sur Xbox One, notre avis !

Gears of War : Ultimate Edition est sorti sur Xbox One, avant la version PC prévue pour plus tard, et il est temps pour nous de voir si le travail effectué sur ce remake justifie de repasser à la caisse. Est-ce que ce remake gomme les défauts du jeu original ou se contente-t-il « seulement » de remettre les graphismes au goût du jour ? On va voir ça maintenant !

 

Une vraie plus-value technique

Déjà plutôt impressionnant lors de sa sortie en début de génération Xbox 360, le premier Gears of War avait-il besoin d’une upgrade graphique pour avoir une chance de conserver l’aura qui était la sienne ? Pas forcément, mais il faut admettre que le boulot abattu pour faire du titre un jeu qui ne fait pas tâche sur Xbox One est assez important. En fait, cela ne saute pas aux yeux quand on n’a pas touché au jeu original depuis un moment, mais un simple visionnage de vidéos de la version 360 suffit à mesurer l’écart graphique entre les deux.

Cet écart pourrait être comparé à celui des deux versions du premier Halo, où la version Anniversary surclasse très largement son aînée. Ici, on sent tout l’apport de la génération actuelle au jeu en matière de graphisme. Les textures sont refaites, les effets de lumières sont beaucoup plus beaux, la fluidité est très correcte – quelques rares passages isolés rament un peu, mais ça ne dure que quelques secondes – et l’univers dépeint gagne vraiment en crédibilité par la même occasion.

Cette fluidité relativement bonne – le jeu est tout de même bloqué à 30ips – est beaucoup moins évidente en coopération par écran partagé. Ce mode met en avant des problèmes techniques assez présents, avec des textures qui se chargent alors que vous pouvez vous déplacer, provoquant des environnements un peu flous sur quelques secondes, et quelques freezes, heureusement peu fréquents. Dommage, car le jeu gagne en intérêt à plusieurs.

 

Un gameplay égal à lui-même

Cette Ultimate Edition propose quelques petits ajustements dans le gameplay permettant de profiter au mieux de celui qui a initié les bases du third person shooter moderne. Ainsi, le système de couverture est un brin plus permissif et souple que ce que le jeu original nous avait proposé à l’époque.  Les animations aident aussi à voir les progrès affichés par le jeu, mais tout n’a pas été réglé.

Ainsi, l’I.A. des ennemis et, également, celle des alliés est assez catastrophique. Pour ces derniers, les ordres que vous pouvez donner ne sont pas toujours suivis, ou alors ils le sont si vous spammez l’ordre en question. Cela amène des situations où l’allié contrôlé par l’I.A. va vraiment être un énorme handicap pour vous, et on regrettera alors de ne pas avoir un ami avec qui jouer. Les ennemis ne sont pas mieux lotis, comme nous le disions plus haut, avec des déplacements parfois assez suicidaires, en pleine ligne de mire. Le système de couverture ne semble pas trop leur plaire non plus, puisqu’ils ont tendance à se retrouver assez vite à découvert. Heureusement, même si le gameplay n’est pas parfait, les petits ajustements rendent cette édition du premier Gears of War beaucoup plus jouable et en adéquation avec le reste de la série.

Le multijoueur en ligne reprend les modes de jeu de l’original tout en incorporant de nouveaux types de parties. Au programme, du Team Deathmatch ou du King of the Hill, fortement inspiré de Gears of War 3 ou des modes en 2 contre 2, il y en a pour tous les goûts. La fluidité est ici à toute épreuve avec du 60ips plutôt constant, et il est possible de faire des parties tant sur le Xbox Live qu’en réseau local, en branchant deux consoles en ethernet, de quoi passer de très bonnes soirées ou d’excellents week-ends !

 

 

Verdict

7/10

Gears of War : Ultimate Edition porte très bien son nom car il permet de s’essayer à cet opus fondateur dans sa meilleure version – en attendant sa sortie PC – avec tout le contenu sorti à ce jour, notamment les chapitres supplémentaires sur PC, dans l’Acte V. Ses quelques problèmes techniques en coop local et ses imperfections dans le gameplay lui coûtent quelques points, mais l’upgrade graphique et l’apport visuel sont indéniable. Une très bonne remasterisation d’un bon début de saga.

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