Scène durant un vide-grenier :
- Oh regarde, y’a le premier Devil May Cry sur PS2 !
- Tiens j’y ai jamais joué !
- Oh mon dieu c’est criminel ce que tu viens de dire, tu le prends tout de suite et tu y joue en rentrant.
- Hmmm.
- (Regards menaçants de la part de M. Pink)
- Bon d’accord, c’est bon, je le prends et j’y jouerai . . .
C’est pas con ce qu’il dit, pensais-je en mon fort intérieur. D’ailleurs est-ce que les jeux ont si bien vieilli ? C’est ainsi que commença Le coup d’œil dans le rétro. 14 ans après, que reste-t–il de Devil May Cry ?
Je lance donc le jeu en mode Normal, puisque je n’ai pas trop le choix. La cinématique se lance et j’ai droit à une femme qui sort de la lune avant de rentrer dans le bar de Dante, le héros du jeu comme beaucoup le savent déjà. S’ensuit un combat fort sympathique qui finit avec un Dante empalé par une épée et qui accepte finalement de suivre Trish sur une île au milieu de l’océan pour aller botter le cul de démons.
Déjà, la mise en bouche est rock and roll. Le jeu n’a pas encore commencé que le début pète la classe. Le choix d’allier flingues et épée donne un coté présent/rétro du plus effet ! Continuons le périple. Bon, bien évidemment, Trish me fait faire fausse route et je me retrouve tout seul face au château. « Ça sent la traîtrise tout ça » mais bon, maintenant que je suis là autant épurer le lieu des démons, puisque je suis venu pour.
Je me retrouve donc dans le château et je suis rapidement attaqué par des marionnettes que je castagne avec mon épée. « Un choix d’ennemi plutôt original », me dis-je. Le jeu étant découpé en missions, j’arrive à la mission 3 après avoir récupéré le fusil à pompe (c’est toujours utile par les temps qui courent, surtout tout seul dans un château plein de démons) avant de me retrouver face au premier boss : Phantom ! Après un échange courtois avec le crabe je décide que, vraiment, le crabe c’est meilleur en surimi et le combat commence. Je galère, je meurs, je recommence une bonne dizaines de fois, j’étudie le patern du boss et je décide d’y aller comme un bourrin en mode Démoniaque. Je réussis à tuer le boss après avoir perdu pratiquement toute ma vie. Le jeu, dans sa grande mansuétude, me propose de passer en mode Facile, ce que j’accepte sans réfléchir.
La maniabilité est bien pensée, les enchaînements sont fluides et les combats dantesques (jeu de mots ha ha ha). J’enchaîne les énigmes qui sont bien pensées, pas trop difficiles mais avec un peu de challenge tout de même, le tout porté par un level design aux petits oignons. Impossible de se perdre dans les niveaux, le jeu pousse toujours dans la bonne direction. Je récupère ensuite un lance-grenade pour me faire plaisir en explosant tout ce qui bouge. Je passe ensuite par un niveau sous-marin en vue à la première personne assez chiant, il faut le dire. La maniabilité est pas sensationnelle et les ennemis trop galères à viser avec mon petit harpon.
Le level design étant ce qu’il est, j’avance sans trop me poser de questions quant au pourquoi du comment de ma présence ici. Ce n’est qu’à partir d’un bon moment que le grand méchant apparaît pour achever un boss qui n’a pas eu la chance de m’occire. « Mon dieu, mais c’est bien sur, le démon qui a tué maman et que mon père a vaincu, c’est lui le méchant ! Mon gars tu vas pas t’en sortir comme ça ! ».
J’arrive enfin dans la dernière partie du jeu, le monde démoniaque. Si le château était graphiquement superbe, j’avoue m’être arrêté pour prendre une pose pour regarder les paysages. (ce qui veut quand même dire beaucoup vu que le jeu est sorti il y a 14 ans et je joue sur le version PlayStation 2 d’époque !)
Mais c’est vraiment le monde démoniaque qui aura fait chavirer mon cœur. On entre dans un univers organique et sanglant qui convient parfaitement à l’ambiance gothique du jeu.
J’arrive enfin face au méchant très méchant du jeu : Mundus. On commence la mise en bouche par une partie volante proche d’un shoot them up (une formalité pour Dante). Vient ensuite le gros de la partie dans une ambiance de fin du monde vraiment prenante. Bon, je n’ai, bien entendu, fait qu’une bouchée de Mundus (non, c’est pas vrai j’ai galéré comme un con) et le combat se termine.
« Bon, quel combat épique », pensais-je. J‘ai fini le jeu et j’attends pour voir la cinématique de fin. Mais en fait non, le jeu a encore des surprises dans sa manche parce que ce salaud de Mundus est mauvais perdant et décide de tout faire péter. Il faut donc partir rapidement pour ne pas finir en enfer. Mais, re-surprise, Mundus, décidément très mauvais perdant, is back from the grave pour un dernier combat. J’arrive enfin à l’avion qui me promet une liberté bien méritée, cinématique et re-re-surprise, encore une partie shoot them up pour sortir de la caverne à bord de l’avion.
Enfin l’île de la Muerte explose, le monde est sauvé et la cinématique de fin donne le ton, badass est le mot !
En conclusion, le jeu n’a rien perdu de son impact il reste la grosse claque que les gens ont prise en 2001. Seules les phases aquatiques accusent le poids du temps et paraissent en trop. Mais tant au niveau du gameplay, du scénario, du level et graphic design même les graphismes sont toujours aussi beaux ! Un grand cru qui a parfaitement bien vieilli.
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