[PREVIEW] Baldur’s Gate 3, une suite attendue

L’annonce d’un nouveau Baldur’s Gate relevait pour beaucoup de rôlistes d’un doux rêve humide. Quand, en plus, c’est le studio Larian qui a été chargé de s’en occuper, beaucoup étaient impatients de mettre la main sur une version du jeu. C’est chose possible avec cet accès (très) anticipé proposé à 50€, tout de même.

Divinity Original Baldur

Enfin ! Enfin un nouveau Baldur’s Gate et, qui plus est, par les créateurs de la série des Divinity Original Sin qui ont proposé une nouvelle approche du C-RPG. Pour beaucoup, il n’y avait pas meilleur studio pour tenter de se lancer dans l’aventure d’un nouveau Baldur’s Gate, série ô combien spéciale dans le cœur des joueurs de RPG. Si Larian s’est fait connaître par Divinity, la difficulté était de proposer aux joueurs autre chose qu’un Divinity dans le monde des Royaumes Oubliés de Donjons et Dragons.

Parlons un petit peu de l’histoire et du lore. Baldur’s Gate se passe effectivement dans le monde de Donjons et Dragons. Il s’agit de la transcription du jeu de rôle du même nom qui propose principalement de la fantasy somme toute assez classique. Dès la création de personnage, on mesure le choix et la latitude qui nous sont laissés. Chacun trouvera chaussure à son pied avec un nombre plutôt impressionnant de races et d’allégeances à choisir. Bien que Larian se soit aperçu, qu’étrangement, la majorité des joueurs créait des humains des plus banals.

Des mécaniques bien huilées

Alors, effectivement au niveau des mécaniques de jeu, le moins que l’on puisse dire c’est que… ça ressemble beaucoup à du Divinity Original Sin. Si les mécaniques de gameplay sont assez différentes car reprenant les règles de Donjons et Dragons à base d’action principale, secondaire, etc. Les aires d’effet sont les mêmes que dans Divinity. Ce qui augure du bon pour le reste du jeu même si, parfois, il y a des moments où l’on est plus septique devant. Pour le moment, les deux systèmes ont encore un peu de mal à fonctionner ensemble.

Le jeu étant encore en early access, Il n’est pas exempt de bugs parfois violents, parfois plus anecdotiques. Et il faudra accepter et bien garder ce principe en tête pour ceux qui payeront 50€ pour pouvoir y jouer. D’un autre côté, Larian est coutumier des early access et ses jeux ont toujours été impeccables (quand la Definitive Edition sort). Pour terminer cette preview, l’histoire est,quant à elle, assez prenante et augure une aventure pour le moins épique. On sent aussi que Larian a bien fait attention à coller le plus possible à l’esprit Donjons et Dragons car pour le moment la patte du studio, avec son humour si particulier, ne s’est pas fait sentir.

Un gros potentiel

Les étoiles semblent donc alignées pour accoucher d’un excellent jeu. Larian semble apporter sa maîtrise du C-RPG et arrive à mettre de côté ses défauts les plus rédhibitoires, pour certains (l’humour spcifique du studio, par exemple). Les mécaniques sont encore perfectibles et le jeu n’en est qu’au début de sa vie publique. Mais cet early access promet un grand jeu. Soyez simplement certains de vouloir vous y lancer. Il faudra accepter beaucoup de bugs et de points qui sont encore en développement.

Un gros potentiel

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