Table Top Racing

Certains jeux jouent la carte de la nostalgie avec succès. Table Top Racing… pas trop.

Les jeux vidéo sont maintenant assez vieux pour jouer sur la nostalgie des joueurs. Assez vieux même pour permettre à certains de se la jouer vieux papys en poussant un soupir quand ils entendent les joueurs un peu plus jeunes parler de la Nintendo 64 comme étant leur premier système.

Table Top Racing joue cette carte, mais tourne ce qui est souvent un atout en un véritable poids mort. Il est évident pour moi que Table Top Racing (TTR) veut faire penser à Micro Machine. Mais ici, tout me rappelle que Micro Machine était un meilleur jeu. Les circuits sont assez répétitifs, ils n’ont pas de bateaux ou de véhicules plus originaux, ce que le dernier Micro Machine avait, il y a 8 ans. Les bonus sont bien mous, et le moteur physique est assez bizarre, me permettant de prendre des virages à fond sans problème, mais si une de mes roues tape le bord d’une rampe, je me retrouve sur le flan immédiatement.

La progression est basée sur le modèle usé et abusé des jeux mobiles (d’où vient TTR), ce qui oblige à accumuler des étoiles pour progresser au niveau suivant, débloquer des voitures supplémentaires, et payer pour des upgrades pour ses véhicules. Fidèle au modèle, on peut acheter des pièces supplémentaires pour upgrader ses voitures, avec du vrai argent je veux dire. Dans un jeu que vous avec achetez. Sur Vita.

Je sais que ce modèle est devenu de plus en plus commun, mais je ne peux pas ne pas rappeler que l’inclusion d’une telle option veut dire que le développeur a rendu la progression dans son jeu volontairement frustrante pour pousser le joueur à acheter des pièces virtuelles. Si votre jeu parvient à se faire assez ennuyeux pour que j’ai besoin d’acheter des pièces pour pouvoir jouer de manière plaisante, il y a quelque chose qui ne va pas.

 

Verdict

3/10

En fin de compte, TTR est un jeu clairement développé avec les smartphones en tête, et qui essaie de titiller la fibre nostalgique des gens dans la trentaine. Malheureusement pour eux, ce mélange de progression poussive et de nostalgie mal utilisée fini par me donner envie de sortir ma Super Nintendo pour jouer à l’original, et aucune envie de faire une vingtaine de course de plus pour débloquer une voiture qui se pilote comme un Segway asthmatique.

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