[TEST] Tennis World Tour 2, il y a du mieux…

Tennis World Tour 2 est arrivé l’an passé avec un passif lourd à assumer. En effet, un premier épisode pas forcément très bien accueilli par les joueurs avait déjà commencé à entamer la popularité d’une éventuelle franchise. Cette fois, ce second épisode ressort dans une version optimisée pour les machines de dernière génération : PlayStation 5 et Xbox Series. L’occasion de se forger un avis définitif sur ce Tennis World Tour 2. Suive le guide.  

 

Un contenu correct, mais…

Commençons par donner quelques détails sur les éditions du jeu et, surtout, celles qui vous donneront un accès sans surcoût à cette version nouvelle génération. Tout d’abord, pour ceux détenant l’Ace Edition ou ayant acheté l’Annual Pass des versions PlayStation 4 ou Xbox One auront directement accès à la version nouvelle génération. Celle-ci est également achetable directement en version boite et sur les stores des consoles en question.

La version PlayStation 5 et Xbox Series intègre donc la totalité du contenu sorti pour le jeu, notamment les tournois sous licence – Roland-Garros, Halle et Madrid – ainsi que des courts célèbres ou des champions qui n’étaient pas compris dans le roast de départ – Sofia Kenin, Karolina Pliskova, Juan Martin Del Potro, Victoria Aarenka, Andy Murray, Donna Vekic, Marin Cilic, Justine Henin, Maria Sharapova et Diego Schwartzman. Ajoutons à cela des tenues officielles supplémentaires et nous obtenons un titre avec un contenu satisfaisant même si certains joueurs manquent à l’appel et que les tournois sous licence sont encore assez peu nombreux.

Venons-en aux modes de jeu qui, disons-le, alternent le bon et le moins bon. En vérité, la variété va être très relative car nous aurons donc droit à un mode pour s’entraîner, nommé Académie de Tennis, un mode Exhibition pour jouer seul ou à plusieurs à un match précis, un mode Tournoi où vous pouvez créer votre tournoi ou jouer à l’un de ceux déjà présents. Enfin, les deux derniers modes sont les principaux ou, en tout cas, auraient dû l’être : le mode En Ligne et la Carrière.  Le premier souffre malheureusement du manque de joueurs – il me fut impossible de trouver une seule partie pendant ma période de test – et le second de son trop grand classicisme.

 

… des manques à combler

Car si ce Tennis World Tour 2 essaie d’innover sur certains points – comme le système de cartes à attribuer à son joueur et qui influe sur la partie – force est de constater que son mode Carrière reste dans la même lignée que ce que Top Spin 4 proposait à l’époque – en 2011, tout de même. Un calendrier où vous passe le temps de mois en mois en programmant ce que vous voulez faire pendant ce laps de temps : de l’entraînement, un tournoi en simple ou en double, des partenariats ou des actions de bienfaisance. Le tout est un peu maigre et peut devenir lassant à terme.

En vérité, le point sur lequel ce second opus parvient à considérablement remonter la pente par rapport au premier, c’est le gameplay. Ici, nous retrouvons des sensations similaires à celles que nous avions sur la série des Top Spin : un système de timing qui vous oblige à appuyer et relâcher la touche du type de coup que vous voulez sortir avec un certain rythme – vous pouvez utiliser la panoplie complète de coups possibles en tennis : lob, lift, etc. On a la même sensation qu’alors : facile à prendre en main, dur à maîtriser réellement et satisfaisant une fois que l’on a pris le pli. Notons également que les développeurs ont ajouté les signature moves de pas mal de joueurs intégrés dans le jeu, ce qui est asse sympathique car le tout rend plutôt bien.

Enfin, l’aspect technique est, lui, honnête mais clairement perfectible, surtout au niveau des animations des joueurs. Visuellement, c’est joli mais les joueurs auraient gagné à être plus soignés, notamment au niveau du visage. Le passage à la nouvelle génération amène également le combo 4K, framerate à 60fps et du ray tracing aussi, mais pas de quoi se relever la nuit, nous allons être honnêtes.

 

Verdict

6/10

Tennis World Tour 2 partait de très loin avec un premier épisode très en-dessous de ce que l’on pouvait attendre. On retrouve des sensations telles que celles procurées par Top Spin, son illustre aîné. Malgré cela, le contenu reste encore un peu juste – notamment pour les licences officielles de tournois – et le mode Carrière n’offre rien de bien nouveau. L’absence de joueurs en ligne met également un gros coup à la durée de vie du titre et c’est dommage.

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