Suda 51 ? J’en boirais des tonneaux !
Faut-il pour autant avoir joué à The Silver Case pour apprécier The 25th Ward : The Silver Case ? Non, le jeu se laisse suivre assez facilement une fois les premiers chapitres passés. Au départ, c’est assez incompréhensible mais, finalement, on finit par comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire et on finit par se prendre au jeu. J’en profite aussi pour vous donner un petit conseil glané durant mes pérégrinations en ligne. Le jeu se sépare en trois histoires donnant chacune le point de vue d’un des protagonistes de l’affaire et, mine de rien, cela permet de vraiment cerner la globalité de cette affaire et de comprendre plus facilement l’histoire.
Shiru abuse
Là où j’ai trouvé le jeu assez malin, c’est qu’il offre de petites variations dans le gameplay en proposant autre chose que de simples lignes de dialogue à dérouler. Certaines bonnes idées sont néanmoins parfois à la limite du jouable, comme ces labyrinthes où un personnage donne à toute vitesse le chemin qu’il faut suivre sans qu’il soit possible de le faire répéter, ce qui m’a obligé à suivre une soluce en ligne pour retrouver mon chemin. Mais, malgré ces défauts, j’ai quand même trouvé le jeu assez attachant, il faut simplement être conscient qu’il faudra parfois regarder en ligne la solution tellement certaines énigmes peuvent s’avérer tirées par les cheveux.
Une nouvelle très visuelle
Le jeu n’est néanmoins pas exempt de défauts avec, en premier lieu, le bruit de machine à écrire qui accompagne chacune des répliques et qui avait tant fait hurler William dans son test du premier The Silver Case. Cela ne m’a personnellement pas gêné outre mesure mais il semblerait que ce bruit puisse devenir un facteur de frustration et d’exaspération pour certains. Il reste néanmoins possible de baisser le son de sa télé pour les plus grincheux même si cela serait dommage de se passer des musiques plutôt plaisantes à écouter. Les compositions ne sont pas envahissantes et je jurerais que le studio a utilisé un sample de Pink Floyd tant certains moment me font penser à des morceaux du groupe.
La 25ème circonscription en marche
Enfin, dernier point : The 25th Ward : The Silver Case étant à la base un jeu mobile, il se prête assez mal à de longues sessions de jeu. Il se laisse plutôt picorer à petite doses et, là encore, je conseillerais (d’après mon expérience) de faire trois chapitres de chaque histoire (ce qui prend entre 1h30 et 3h selon votre vitesse de lecture) et de laisser ensuite décanter le tout avant de s’y remettre. Autrement, le jeu devient assez indigeste et on finit par ne plus apprécier l’histoire. Cela est sans doute dû à sa nature de jeu mobile qui fait qu’il se prête plus à de petites sessions qu’à un binge drinking (encore de l’anglais) en règle.
Verdict
7/10
Assez prenant pour peu que l’on maîtrise l’anglais et que l’on dispose d’assez de temps, The 25th Ward : The Silver Case est un visual novel vraiment sympathique et, pour une fois, assez novateur dans sa forme. Il faut néanmoins savoir à quoi s’attendre et passer outre ses défauts qui peuvent être rédhibitoires pour certains (saloperies de labyrinthes).