The Crew

The Crew est testé par la rédaction, notre avis !

The Crew, c’est la tentative d’Ubisoft de moderniser le jeu de bagnoles avec des composantes sociales. Si le concept sur le papier ne manque pas d’intérêt(s), qu’en est-il une fois la manette – ou le clavier – en main ? Nous allons tenter de répondre à cette interrogation dans ce test de la version PlayStation 4.

 

Un vaste terrain de jeu, mais …

Passons rapidement sur le scénario du jeu qui vous met aux commandes d’Alex, qui va faire 5 ans de prison après l’assassinat de son frère, sous ses yeux, par des flics véreux. Le FBI le sort de là pour infiltrer le gang des 5-10 et faire tomber les assassins de son frère. La mise en scène est plutôt réussie et les cinématiques sont très bien réalisées. Un scénario qui devrait plaire, donc, ce qui n’est pas si fréquent dans un jeu de caisses.

Venons-en à la map de The Crew, puisqu’elle constitue un atout de poids en sa faveur … mais peut également se révéler être un véritable fardeau. Pour ce qui est du côté positif, bien entendu, la carte est immense, puisque censée représenter tous les États-Unis. Si ce n’est pas exactement le cas – il aurait été compliqué de représenter absolument TOUT – une grande variété de villes et de paysages sont au programme, et il faut compter une bonne heure pour aller de New York à Los Angeles, grisant. La carte est également très vivante car la population vis sa vie, les pompiers éteignent des feux et les animaux se baladent un peu partout, en bref, on s’y croirait presque.

Malgré tout, le côté technique pâtit de cette ambition démesurée. Déjà, on ne peut pas dire que le titre en jette graphiquement, même s’il reste très agréable à regarder, mais le clipping omniprésent met un coup d’arrêt selon votre intérêt pour le jeu. Un des aspects mis en avant, le fait de pouvoir se balader dans les Etats-Unis avec des amis tout en regardant le paysage, souffre de cet écueil car les paysages souffrent également de problèmes de distance d’affichage.

 

Un mélange de NFSU et Driver …

Les comparaisons évoquées en titre de cette partie du test sont assez flatteuses pour The Crew et elles ne sont pas usurpées … du moins en bonne partie. Le côté très exhaustif de la personnalisation des voitures mises à disposition rappelle sans mal les heures glorieuses de la série Need for Speed, de même que le nombre relativement limité de véhicules rappelle le premier Need for Speed Underground, comme quoi, la comparaison n’est pas que flatteuse.

Les missions et la scénarisation, plutôt réussis, rappellent le premier épisode de Driver, devenu assez culte sur la première PlayStation. Au programme, pas de possibilité de sortir de la voiture, ce que certains pourraient regretter permet néanmoins de se recentrer sur le principal : le pilotage. Là aussi, le constat peut être mitigé.

Les sensations, lorsque la voiture se retrouve entre nos mains, sont assez variables. Si on apprécie le côté très nerveux et arcade du gameplay, les réactions de nos cylindrées sont parfois assez étranges et perturbent certaines missions, en particulier lorsque nous nous retrouvons dans des situations tendues, comme lors de courses-poursuites où le doigté est vital pour échapper à l’arrestation.

 

… en mode social

Malgré tout, la dimension sociale du jeu séduit très largement. Croiser des gens n’importe où sur la map, en sachant qu’il s’agit de véritables personnes donne un aspect véritablement grisant à l’expérience. La création de crews permet de constituer des équipes qui peuvent se réunir. Cela constituait un des arguments clés de The Crew : qui n’a jamais rêvé de parcourir des paysages pittoresques des Etats-Unis avec des potes, dans des grosses cylindrées ?

Le fait de pouvoir jouer les missions en coopération est également un point assez intéressant, d’autant que les serveurs ayant commencé à se peupler, il est désormais assez simple de trouver un compagnon – ou une compagne – de jeu. Enfin, et pour conclure, signalons qu’il est possible d’améliorer ou d’acheter des voitures en passant par des micro-paiements  en argent réel, le tout est complétement optionnel et rien n’empêche d’avancer sans. Les concessionnaires et ateliers de customisations en jeu étant faits pour ça, moyennant finances … virtuelle cette fois !