Ah, la franchise Warhammer ! Après avoir, avec succès, inondé le monde des figurines, ils profite de leur puissance culturelle pour s’installer partout. Ne vous méprenez pas, j’aime beaucoup Game Workshop et je trouve leur univers sympathique au demeurant. C’est donc la BD (ou les comics diront les puristes) qui va nous intéresser aujourd’hui.
On part en mer, Baltus
Vu que nous parlons du tome 3, un petit résumé s’impose (et comme je suis gentil, voici la quatrième de couverture) :
Suivez les aventures de Baltus, space marine d’élite des Dark Angels, plongé dans un impitoyable conflit cosmique ! Baltus et les Dark Angels rencontrent une équipe de chevaliers gris chassant le chaos ! Sabbathiel est-elle sur le point de trouver la preuve qu’elle cherche… pour détruire les Dark Angels à jamais ? L’adaptation officielle du jeu de rôle mythique !
Nous allons donc suivre les aventures de Baltus et Sabbathiel des Space Marines (et non pas des Espace Marines) dans une histoire d’assez bonne facture à base de trahisons en tous genres et de retournements de situation. L’univers froid, hostile et paranoïaque de Warhammer 40k et des Space Marines est plutôt bien retranscrit. Du moins pour ce que j’en ai vu en jouant à Warhammer. Les pioupious laser et les vaisseaux spatiaux ne m’ont jamais trop passionné et puis les Eldars Noirs ont quand même moins de classe que les Elfes Noirs. Ceci étant dit, le comic reste plaisant à suivre et la bonne connaissance du lore de Warhammer 40k par l’auteur et le dessinateur ravira les fans de la série.
Ban Hammer
Le dessin, de son côté, est plutôt bien exécuté, il est plaisant à regarder et en donne pour notre argent. Entre les combats au sommet, les batailles spatiales et les dessins en pleine page, il a le temps de se déployer et d’offrir des planches forts agréables à regarder. On sent une volonté de faire plaisir de la part du dessinateur et c’est tant mieux. Néanmoins, je trouve que les dessins manquent d’aspérités, sont un peu trop lisses pour dépeindre le monde de Warhammer 40k. Cela est sans doute dû au fait que la BD soit dessinée à l’ordinateur mais cela ne semble pas vraiment coller au propos, du moins selon moi.
Je préfère toujours les dessins plus âpres et rugueux, comme ceux de la couverture (visible en haut de cet article), par exemple. De ce côté-là rien à dire : c’est de la belle ouvrage, avec son Space Marine en mouvement. Niveau mise en page, on retrouve pas mal de dynamisme avec des entames qui s’éparpillent pour montrer la folie de l’action, mais on retrouve aussi, à d’autres moments, une construction plus classique, ce qui n’est parfois pas plus mal. Enfin, comme dit précédemment, on retrouve pas mal de pleines pages, voire des doubles pleines pages, ce qui permet au dessinateur de déployer son talent dans des tableaux plaisants et baroques.
Pour conclure, ce tome 3 de Warhammer 40.000 est plutôt de bonne facture et ravira les fans de la série. Il est, en revanche, plus difficile d’accès pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de Warhammer sans pour autant être cryptique. Ceci étant, le classicisme des dessins me fait dire qu’il n’attirera probablement pas les amateurs de BD ou de comics.
Amin
Mathias
Kim
William