Goat Simulator

Le jeu complètement fou, Goat Simulator, nous a rendu chèvre : notre test !

Goat Simulator c’est un simulateur de chèvre, pour les profanes. Allez, avouez-le, vous en avez toujours rêvé, eh bien, les développeurs de chez Cofee Stain Studios l’ont fait, avec un jeu en « monde ouvert » permettant d’incarner les fameuses chèvres folles, auteures des pires actes. Notre avis sur ce phénomène, qui a son petit succès sur Steam.

 

Chèvre chaud …

Les développeurs ont incontestablement mis l’accent sur une expérience complètement débridée qui vous fait faire à peu près tous les trucs – inutiles – que vous pourriez avoir envie de faire dans un monde ouvert et dans la peau d’une chèvre, sauf ce qu’une chèvre fait d’habitude.

Vous vous retrouverez ainsi à déambuler un peu partout en remplissant des objectifs apparaissant à l’écran, comme effectuer un saut, arriver à rester le plus longtemps possible dans les airs après une explosion, et plein d’autres choses encore. Une grosse mise à jour a permis, début juin, d’ajouter encore plus de terrain de jeu, et le monde est désormais assez conséquent.

Dans la théorie, Goat Simulator se présente comme un jeu assez fun qui permet de se défouler un peu, et même en multijoueurs, après les fameuses mises à jour.

 

On devient chèvres …

Cette théorie laisse place à une réalité plus brutale, puisque l’on a très rapidement fait le tour des possibilités offertes par le jeu et puis, a-t-on vraiment envie de persévérer pour découvrir tout ce qu’il propose ? Bien sûr, on passe un bon moment, mais le côté hypnotique de ce Goat Simulator, qui vous tiendra un moment devant l’écran, est très vite mis à mal par différents problèmes au niveau du gameplay et de la technique.

Ainsi, si le jeu est relativement joli pour un soft sans grande ambition, il est très mal optimisé et se permet de ramer sur une machine qui fait tourner Assassin’s Creed III en mode maximal et en 720p, autant dire que cela fait tâche. Dommage car on se voit mal jouer à un jeu qui a aussi peu d’intérêt autrement qu’au maximum de ses capacités.

Enfin, les chèvres souffrent d’une lourdeur et d’une animation qui sont un vrai frein à l’amusement, même si ce côté très « alpha » est certainement plus qu’assumé par ce titre vendu près de 15€. La durée de vie est en conséquence assez maigre, mais il fallait s’y attendre.

Verdict

2/10

Goat Simulator tient plus du buzz momentané que du coup de génie, mais il a son « petit » succès. Son côté complétement dingue en fait un jeu qui risque de séduire les plus facétieux, mais ne va certainement pas occulter, à la longue, les lourds problèmes du soft. A essayer à prix réduit pour, sans doute, en apprécier les qualités.

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