Voici ce que nous avons pensé de l’extension estampillée 2014 de Masters of the World.
La série des Geopolitical Simulator s’est enrichie de pas moins de trois épisodes qui augmentaient une qualité au début très discutable. Forte de nombreux patchs, la troisième itération accueille son contenu additionnel, sous forme de mise à niveau baptisée « 2014 Edition », de quoi relancer l’intérêt autour de la série ?
Ce que le jeu de base nous propose
Geopolitical Simulator est assez mal aimé par une grande majorité des joueurs et de la presse vidéoludique de par les bugs atroces qui le secouent, du moins dans ses deux premiers épisodes qui étaient proprement injouable.
Les débuts de Masters of the World, le troisième épisode, semblaient suivre la même voie avec des bugs récurrents et des ralentissements très fréquents. Mais ce troisième volet ne se limite pas à ses bugs et propose une simulation de chef d’état extrêmement poussée et détaillée. L’ajout des référendums, du regroupement de lois en réformes ou encore de sliders permettant de contrôler la propension belliqueuse du monde dans lequel vous allez jouer (ainsi que les manifestations, les catastrophes ou le terrorisme). Les agences de notations qui influent sur les taux de prêt sont aussi de la partie. Complet, comme on vous l’a dit.
En fait, il est à peu près possible de faire tout dans ce jeu, que vous soyez roi d’Arabie Saoudite, président de Cuba, des Etats-Unis ou de la France. On le répète, les possibilités offertes sont assez dantesques et vous aurez plaisir à être le grand réformateur que la France attend … ou alors celui qui va réussir à mettre l’Europe à ses pieds, au choix.
Ce que l’extension 2014 apporte
Il faut tout d’abord signaler qu’une multitude de patchs a vu le jour depuis la sortie du jeu de base, rendant le tout bien plus stable qu’auparavant, même si des ralentissements parfois inexpliqués se produisent au bout d’un certain temps de jeu dans une partie (accumulation des données à traiter et à garder en mémoire qui est trop lourde ?).
L’arrivée de cette extension met non seulement à jour les gouvernements et des tas de données pour coller à ce que le monde est au 1er janvier 2014, mais inclus également des ajouts très utiles et qui enlèvent de la frustration qui pouvait être la nôtre quand une partie s’achevait brutalement par un assassinat ou autre péripétie après que nous ayons investi notre temps dans une partie. Le mode God’n Spy remédie à cela en nous proposant de continuer la partie avec votre successeur, une excellente idée, couplées à d’autres options permettant de cheater un peu (ouh pas bien !) ou tout simplement d’être assisté de quelques outils permettant de mieux appréhender les mécanismes du jeu (comme par exemple, voir l’analyse des contrats avant leur validation, le taux de dictature d’un pays, comment le peuple perçoit votre dynamisme, …).
Enfin, de nouveaux scénarios sont de la partie comme la troisième guerre mondiale côté occident ou orient, à vous les grandes responsabilités dans un conflit majeur. Bon, je vous laisse, je dois aller envahir Monaco !
Verdict
6/10
Geopolitical Simulator 3 accueille donc une extension pleine de bonnes idées qui va ajouter des options bien utiles aux politiques en herbe. Malgré tout, de nombreux ralentissements sont encore de la partie et il faudra encore un bon travail des développeurs pour que le titre soit parfait. Nous sommes quand même sur la bonne voie !
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