Rocket League

En route pour le test de Rocket League !

Vous n’avez jamais rêvé de pouvoir conduire et jouer au football en même temps ? Non ? Jamais ? Ben quoi qu’il en soit, Psyonix l’a fait ! Quelques années après une première tentative au nom très accrocheur de Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars, Psyonix nous propose une version plus simple de ce jeu. Disponible sur Playstation 4 et sur Steam depuis le 07 Juillet, voyons voir si le jeu a été aussi simplifié que le nom de celui-ci.

 

Rocket League c’est quoi ?

Commençons par le commencement ! Rocket League est ce qui se rapproche le plus d’une fusion entre une course de mini-voitures et d’un match de football. Vous vous retrouverez ainsi à bord de votre mini-voiture, seul ou bien accompagné, à disputer vos matchs de Cars Football dans différents stades fermés. Allant du simple 1 vs 1 jusqu’au 4 vs 4, en jouant seul avec l’ordinateur ou bien avec vos amis, vous aurez cinq minutes pour prendre l’avantage sur votre adversaire et marquer !

Si toutefois vous n’y arrivez pas, un but en or s’installe et ce sera donc la première équipe qui marquera qui remportera le match. Les stades dans lesquelles vous évoluez sont fermés et vous pouvez tout à fait rouler sur les côtés et même sur le toit. De temps à autre, des boosts de vitesse apparaitront sur le terrain, vous permettant de pousser des accélérations capables de rattraper ou détruire vos adversaires.

 

Contrôle du pare-brise et c’est le buuut !

Parlons maintenant gameplay. Disons le franchement, les premières parties sont plutôt chaotique. Entre la manipulation de la voiture, la gestion de caméra et les trajectoires d’un ballon très flottant, il n’est pas rare de passer les quelques premières games à rouler derrière le ballon sans jamais réellement l’atteindre. Mais au final, on s’y habitue relativement vite et on prend rapidement plaisir à tenter quelques coups assez osés.

Avec votre voiture, vous pourrez accélérer, bien entendu, mais aussi freiner, sauter et double sauter ou encore faire rapidement marche arrière. Assez simpliste comme contrôle mais amplement suffisant pour pouvoir jouer à Rocket League. Vous aurez aussi le choix entre une caméra libre que vous pourrez diriger de vous-même ou bien une caméra verrouillée sur le ballon, question de goût certains diront mais pouvoir alterner l’un et l’autre type de caméra par simple pression d’un bouton est très pratique.

Mais ne le cachons pas, la vraie force de Rocket League reste le multijoueur. En jouant seul, il est possible que certains joueurs trouvent leur compte mais une fois le gameplay maîtrisé, on fait rapidement le tour de ce qu’il y a à faire, le principe restant le même d’un match à l’autre. Le jeu est assez fun, nerveux et permet de tenter tellement de choses, qu’à plusieurs, il s’accorde une nouvelle dimension, un second souffle, même.

 

Pimp my car !

Je souhaiterais aborder dans un dernier petit point un aspect du jeu qui est, à mon sens, à la fois bon et moins bon : un système de level est mis en place dans le jeu. Lorsque vous jouez et selon vos performances – le nombre de buts marquées, de tirs, de passes décisives etc…, vous gagnez une certaine quantité de points d’expérience vous faisant par la suite monter des niveaux. Lorsque vous passez un niveau, vous gagnez un accessoire vous permettant de customiser votre voiture. Cela peut être des roues, la carrosserie ou encore la forme et la couleur de la fumée sortant de votre pot d’échappement. En bref, c’est un régal de pouvoir customiser sa voiture et on tombe très rarement sur une copie de notre bolide (à part peut-être sur les premiers niveaux).

Mais ce système de niveau soulève une question aussi, pourquoi ne pas proposer une évolution de statistiques ? Au final, ce système de niveau ne sert que pour un côté esthétique mais aucunement technique. On aurait pu penser à une amélioration de vitesse ou de force de frappe par exemple mais il n’en est rien et, personnellement, je pense que cela réduit encore un peu plus la rejouabilité de Rocket League.

Rien à redire pour le côté graphisme et bande son, tout y est sans pour autant être non plus transcendant. Ca reste toutefois agréable à l’œil et à l’oreille donc ne nous privons pas de le dire.