[TEST] Never Stop Sneaking, les diamants sont éternels

Les jeux d’infiltration c’est pas vraiment mon truc, d’habitude. Je suis plutôt du genre à courir dans le tas en criant « yaaaaah » avant et après. Mais, avec Gamersflag, nous avons découvert Never Stop Sneaking et là, tout changea ! Le jeu d’action/arcade est sorti le 14 décembre 2017 et a été développé par Humble Hearts. Alors, est-ce que le jeu est assez bon pour convertir les non-initiés et satisfaire les affamés de l’infiltration ? Réponse ici. 

De façon subrogative

Tout d’abord, le jeu est hilarant. Comme la plupart des jeux d’infiltration, il repose sur l’ambiance agent secret/mission secrète. Vous incarnez un agent dont la mission est d’infiltrer l’île du méchant Amadeus Goldenstern, récupérer de l’intel et … construire une machine à remonter dans le temps. Oui.

Le jeu se place dans la lignée des Metal Gear Solid et James Bond et est complètement construit sur la parodie. L’histoire est un énorme cliché du genre « espionnage » avec un scénario tiré par les cheveux. En effet, le docteur Goldenstern, à l’instar des méchants de James Bond aux projets mégalos et exagérés, a enlevé TOUS les présidents du monde (grâce a une machine à remonter le temps, donc) et demande la présidence à vie en échange de leur liberté. Petit exemple simple qui pose le ton du jeu, qui m’a séduite.

Un très bonne surprise également au niveau de la musique. Les thèmes des boss et de fin de niveau renvoient énormément à ceux de la franchise de films James Bond avec une très jolie OST qui sonne un peu comme la chanson Skyfall, d’Adèle. Le reste de la musique se compose de thèmes d’ambiance légers et discrets, assez présents pour qu’on les remarque mais pas au point de prendre le dessus sur le reste.

Le jeu est tout en 3D moderne avec des graphismes plutôt corrects. Les cinématiques sont en 3D vieillie et pixelisée qui donne un effet « rétro » façon première PlayStation, encore un rappel à l’aspect graphique de la première itération de Metal Gear Solid. Le jeu joue à fond le côté parodique et ça marche. Les clichés sont poussés à l’extrême, de la musique à l’accent allemand du méchant, on s’attend presque à se boire un petit martini dans une Aston Martin. Cela permet de renouveler le genre dans un autre style, rafraîchissant.

 

Tu veux qu’on se tire l’oreille ?

Au niveau du gameplay, nous sommes dans un système assez simple. Votre personnage est sur une map en vue de dessus. Les maps sont elles-mêmes divisées en plusieurs niveaux. A chaque fois un objectif est imposé (trouver un objet, délivrer un otage). Vous rencontrez un boss à la fin de votre parcours sur la map. Si l’objectif à atteindre est avant la fin du niveau, vous avez aussi le choix de quitter la map avant d’avoir terminé. Il est toutefois préférable de bien explorer les zones car vous aurez grandement besoin de L’ESP qui s’y trouve. L’ESP, c’est les points à ramasser lors des missions et qui permettent d’agrandir votre base et débloquer les missions. Récupérer le plus de points possible dévoilera plus encore la map et ouvrira d’autres passages.

Le but est donc de nettoyer la map et de trouver les points ESP et remplir les objectifs sans se faire repérer par les ennemis. La vue du dessus offre la possibilité de voir le champ de vision des ennemis et permet donc de savoir où et quand passer. Au cours des niveaux, vous trouverez différents objets à utiliser sur les ennemis. Certains ne fonctionnent que sur un type d’ennemi (garde, caméra, sentinelle, …). On utilisera donc les différents objets à des fins stratégiques pour passer inaperçu.

Les objets s’utilisent dans certaines situations et se lancent automatiquement. Pratique car rapide. En même temps d’être un avantage, c’est un gros inconvénient du jeu : on cafouille parfois et, du coup, on gaspille car on ne peut pas rattraper le coup. L’objet est perdu, il s’est déclenché indépendamment de votre volonté. En plus d’être frustrant, ce système rend le jeu très, voire trop, simple puisque au lieu d’avoir des touches attribuées, cette commande se lance tout seule.

La durée de vie est correcte, quoiqu’un peu tirée par des passages un peu trop longs. Les 30 personnages jouables et les 27 armes à débloquer donnent envie de compléter le jeu à 100%. La difficulté augmente progressivement, ce qui rend le jeu assez dur pour que le gameplay, somme toute assez simpliste, ne devienne pas complètement redondant.

 

Verdict

9/10

J’ai été conquise. J’adore les parodies, j’adore James Bond et j’adore Adele. Oui, je vous entend déjà « mais madame, c’est nous que vous devez convaincre ou non » ! Le jeu est très bien pour les non-initiés qui pourront apprendre à jouer tout en douceur. Pour les aficionados de l’infiltration, il sera peut être un peu facile ou redondant mais la petite « nostalgia touch » et l’humour derrière ce dernier pourrait faire mouche auprès de beaucoup. En résumé, il y a deux écoles : ceux qui aimeront l’histoire et le ton et qui donneront un 9 au jeu (comme moi) et ceux qui se concentrent sur le gameplay et qui verront les petits défauts et qui pourraient donner une moins bonne note (au hasard, un petit 7). Dans les deux cas, cela reste bon.

Propulsé par WordPress | Thème Baskerville 2 par Anders Noren.

Haut ↑