[TEST] Assassin’s Creed Origins : Ceux qu’on ne voit pas, notre avis sur le premier DLC

Alors que l’aventure d’Assassin’s Creed Origins s’était achevée sur une note positive au niveau qualitatif, voilà que le premier contenu additionnel narratif d’importance pointe le bout de son nez. Celui qu’il faut appeler Ceux qu’on ne voit pas nous propose de suivre les premiers pas de la Confrérie des Assassins naissante. Apporte-t-il pour autant un véritable plus à l’aventure de base. Notre réponse.

Un bon contenu, mais …

Le scénario de cette extension nous projette 4 ans après la fin de l’aventure du jeu original, alors que le Crédo de la Confrérie naissante initiée par Bayek et Aya commence à trouver un écho dans la population. Une mission importante amène Bayek à se rendre dans le Sinaï (la partie de l’Egypte qui se situe à l’est de la Mer Rouge) pour y aider le Bureau installé par Ceux qu’on ne voit pas. De fils en aiguilles, il s’avère que celui-ci est menacé et que des membres de l’Ordre des Anciens (les futurs Templiers) oppriment la population. Il faut donc se débarrasser de certains des chefs romains impliqués.

Commence ainsi une série de missions où l’on va pourchasser quelques cibles dans des environnements globalement similaires à ceux que l’on a déjà pu parcourir dans le jeu de base. C’est toujours aussi joli et le monde est toujours aussi vivant. On retrouve également des lieux en particulier dont la géographie rappelle ceux du premier Assassin’s Creed, une sensation certainement due au fait que traverser la Mer Rouge nous rapproche invariablement de la Terre Sainte dépeinte dans le premier opus.

Le plus gênant, c’est que l’on se rend compte qu’au final, l’aire de jeu ajoutée par Ceux qu’on ne voit pas est relativement réduite – il suffit de regarder la carte du monde en jeu pour s’en apercevoir – et que l’aspect exploration est moins prégnant que dans le jeu de base. A l’image de ce constat, les quêtes de l’histoire principale de cette extension se finisse un peu trop rapidement à notre goût, même si quelques quêtes annexes viennent renforcer un contenu qui est, au final, raisonnable pour le prix demandé (9,99€, si acheté hors season pass).

 

Une expérience (un peu trop) dans la lignée du jeu de base

Comme le nom de cette partie l’indique, le principal grief que nous avons contre cette extension, c’est le fait qu’elle ne propose aucune évolution – même mineure – de gameplay qui pourrait renouveler un tant soit peu l’expérience. Nous avons eu l’impression de parcourir une portion d’aventure qui aurait pu être intégrée dans le jeu de base sans que cela ait pu choqué qui que ce soit. Il y a fort à parier que la seconde extension devrait être bien plus disruptive. En attendant, Ceux qu’on ne voit pas propose une expérience toujours agréable mais qui ne surprendra personne même dans son dénouement et les grandes lignes de son scénario, assez convenu. Et malgré le plaisir que l’on prend à revoir ces personnages.

Notons que l’aventure de Ceux qu’on ne voit pas, dans sa globalité, est satisfaisante. Les 4 années écoulées dans le scénario ne sont guère marquées – il aurait pu se passer 6 mois après le jeu original que ça nous aurait fait le même effet – mais quelques détails sympathiques nous montrent qu’une évolution a eu lieu – les tenues de Bayek et Aya, qui ressemblent de plus en plus à celles des assassins « modernes », par exemple.

Enfin, impossible de terminer sans citer les plutôt nombreux bugs qui ont jalonné notre aventure – nous avons joué sur PlayStation 4 – entre bugs de collision et doublages qui sautent à un moment critique du scénario – oui, on était pas content. On espère qu’un jour Ubisoft parviendra à nous éviter ces écueils au maximum. Ce n’est pas encore le cas avec Ceux qu’on ne voit pas.

 

Verdict

6/10

Ce contenu additionnel est paradoxal car il offre une aventure plutôt intéressante mais qui est contrebalancée par un scénario qui ne semble pas se développer aussi largement qu’il le pourrait tout en nous « offrant » pas mal de bugs parfois gênants. Malgré tout, ceux qui veulent en savoir plus sur les prémices de la Confrérie devraient y trouver leur compte en attendant un second DLC plus fourni – ce qui semble être bien parti, vu son pitch.

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