[TEST] The Council saison 1, rendez-vous pour la saison 2 ?

Après vous avoir mis l’eau à la bouche avec un test forcément génial du premier épisode de The Council, il est temps de voir si mes prédictions se sont avérées être justes. Alors votre humble serviteur est-il le Nostradamus des temps modernes, l’Elizabeth Teissier du jeu-vidéo voire même le Gérard Majax des jeux d’aventure ? Réponse dans ce test.

Deamon Tools

Concernant tout ce qui a trait au gameplay et les mécaniques de jeu, je vous renvoie au test de l’épisode 1, ce qui m’évitera (et à vous aussi) de réécrire et de relire la même chose puisque le principe de base n’évolue pas durant ces cinq épisodes. Je tâcherais d’aborder ici des points que j’aurais laissé de côté tout en essayant, tel un équilibriste de l’extrême, de ne pas trop en dévoiler sur l’histoire afin de vous laisser, cher lecteur (oui c’est à toi que je parle), le plaisir de la découverte. Bon, évacuons tout de suite les points négatifs.

Il est toujours impossible de passer les dialogues, ce qui peut être passablement énervant quand on relance sans le vouloir une conversation déjà entendue. Le personnage que l’on contrôle est d’une rigidité assez pénible, proche de celle d’un cadavre enveloppé dans du cellophane (ne me demandez pas l’origine de cette analogie) ce qui est, là aussi, plutôt frustrant. Enfin, certains trouveront sans doute que le jeu n’est pas assez punitif concernant la spécialisation que l’on choisit. Néanmoins, malgré tous ces défauts, j’ai beaucoup apprécié cette saison de The Council.

N’oubliez pas votre Holm !

Pourquoi ? Parce que le jeu a probablement été taillé pour quelqu’un comme moi. Il est, à mon avis, sur un fil assez ténu. Il oscille toujours entre un côté savant et érudit et un côté pédant et tape-à-l’œil. Et, voyez-vous, je n’arrive toujours pas à déterminer de quel côté The Council balance. Les œuvres d’art sont omniprésentes et ensevelissent le joueur sous le poids écrasant des références. Néanmoins, cet aspect m’a parlé et j’ai apprécié pouvoir me balader dans une sorte de cabinet de curiosités virtuel.

L’aspect historique n’est pas en reste car l’un des points principaux du jeu tourne autour d’une question historique que je me garderai bien de vous dévoiler. C’est, néanmoins, un point de l’histoire qui n’est pas souvent mis en avant bien qu’il s’agisse d’un moment important. Je vous laisse le soin de le découvrir. On sent que The Council est un jeu d’érudits ou, tout du moins, de personnes possédant une très bonne culture. C’est plaisant, quand on connaît les références, mais je me pose la question quant à la réception par d’autres personnes qui risqueraient de trouver cela lassant et m’as-tu-vu.

Un petit Grégory pour la route ?

Tout au long de cette saison, le jeu arrive indéniablement à poser une atmosphère. Les différents lieux qui se dévoilent au fur et à mesure sont assez différents pour varier les plaisirs, même s’il faudra faire avec plusieurs allers-retours durant chaque épisode. Le jeu est ainsi toujours en dents de scie : avec d’excellentes idées mais une réalisation un peu maladroite. Rien de grave, néanmoins.

On pourra, certes, reprocher à certains épisodes un traitement scénaristique un tantinet superficiel. Le dernier, en particulier, offre une fin quelque peu rapide, mais celle-ci a au moins le mérite d’être cohérente et de constituer une vraie conclusion laissant quand même une petite ouverture, un maigre espoir pour une saison 2. Non, malgré tout ses défauts, j’ai vraiment passé un bon moment à deviner les intentions cachées de tel ou tel personnage.

Verdict

7/10

Pour conclure, j’ai vraiment apprécié cette première saison de The Council, l’histoire reste prenante et se suit avec plaisir. Certains petits détails techniques peuvent parfois agacer mais, dans l’absolu, le jeu reste sur la lancée du premier épisode. Si vous aimez les jeux d’enquête et d’aventure, n’hésitez pas, c’est du tout bon.

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