Assassin’s Creed Chronicles : Russia

Notre avis sur le dernier opus d’Assassin’s Creed Chronicles.

Dernier opus de la sous-série Chronicles, rattachée à Assassin’s Creed, Russia passe donc après China et India, dont nous avons fait les tests lors de leurs sorties respectives. Avec des avis assez mitigés de moi, comme de SwedishFrog, inutile de dire que j’ai abordé cet ultime épisode avec une méfiance non dissimulée, d’autant qu’il est probable que les trois jeux aient été développés en même temps puis sortis à des périodes propices, au besoin. Notre avis.

 

1918 en Russie, le meilleur choix ?

Cet Assassin’s Creed Chronicles : Russia nous met dans la peau de Nikolaï Orelov, que les plus amoureux de la franchise ont déjà pu voir dans différentes déclinaisons en bande dessinée, qui souhaite fuir une Russie en proie à la révolution bolchévique de 1918 – événement qui a débuté en 1917, pour rappel –, quitter l’ordre des Assassins et mettre à l’abri sa famille.

Si le scénario d’India ne m’avait que peu captivé, cet épisode Russia propose une combinaison réussie entre le choix spatio-temporel ainsi que le scénario, qui touche plus au côté humain qu’à l’aspect « objet à prendre aux templiers ». Tout cela est nettement plus convaincant en terme narratif et l’intérêt de cet épisode remonte ainsi en flèche. De plus, et nous allons le voir par la suite, ce n’est pas la seule différence qui augmente notre plaisir de jeu.

Pour résumer le début du scénario, votre première mission va vous faire aller dans la maison des Romanov – la famille du tsar de Russie – durant le massacre de la famille impériale par les bolchéviques. Vous le sentez peut-être venir, mais le jeu se base sur la rumeur selon laquelle la jeune Anastasia ne serait pas morte ce jour-là. Ici, c’est vous qui allez la sauver. Un déroulement qui sort un peu du traditionnel Assassins contre Templiers et c’est tant mieux.  

 

Un gameplay un tantinet plus varié

Plus varié ou, du moins, avec des variations mieux orchestrées dans le déroulement, le jeu se révèle plus agréable à parcourir que ses prédécesseurs. En fait, la progression est toujours hachée par un die and retry qui peut être frustrant à la longue, mais les phases de difficulté plus importantes semblent mieux intégrées dans la progression, entre pas mal de phases un peu plus agréables et moins contraignantes. Reste que le jeu semble plus utiliser certains éléments de l’inventaire pour influer sur l’environnement – par exemple un treuil mécanique qui permet d’avoir une sorte de grappin, mais aussi de court-circuiter des appareils ou d’électrocuter des ennemis qui ont les pieds dans l’eau, ajout intéressant.

Le gameplay introduit également des phases où Nikolaï et Anastasia doivent coopérer, avec une interaction intéressante entre les deux personnages – comme une phase où Anastasia fuit pendant que son acolyte la couvre, très réussie. Par contre, on retrouve un système de combat toujours aussi frustrant, avec une difficulté très élevée. De même, l’aspect die and retry, déjà évoqué plus haut gâche certaines très bonnes phases de parkour ou d’infiltration, où il faudra se reprendre à pas mal de fois avant de parvenir au bout.

Pour finir, l’aspect visuel est toujours aussi contrasté. La patte artistique est indéniablement magnifique et cette Russie en proie au chaos, en pleine ère industrielle tardive est magnifiquement retranscrite. Pour ce qui est du volet technique, le jeu n’est pas parfait et fait pâle figure face à certains autres jeux en 2.5D de cette génération.

 

 

Verdict

7/10

La trilogie des Assassin’s Creed Chronicles se termine sur une bonne note, grâce à un épisode Russia qui profite très bien de son background pour marquer des points. Si le scénario n’est pas d’une intensité exceptionnelle, il sort un peu du schéma de la série et le gameplay met à profit de belle manière les phases à deux personnages. Un meilleur ressenti que sur les deux premiers opus, pour ma part.

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