[TEST] BlazeRush, le Mario Kart venu du froid

– « Tiens, on a reçu un jeu à tester, tu veux t’en occuper ? », me dit le rédac-chef.
« C’est quoi ? »
– « BlazeRush, les premiers avis que j’ai vu sont plutôt bons »
– « OK je prends » répondis-je. Puis, peu de temps après, un mail avec le code d’activation arriva. Une fois sur le PS Store et le code rentré, j’eus enfin mon premier visuel du jeu. « Merde, me dis-je intérieurement, un jeu de voiture, je déteste ça et en plus c’est un jeu en 3D isométrique. Ça commence bien … ». Mais bon comme on dit dans le Rocky Horror Picture Show, « don’t judge a book by its cover » Alors, BlazeRush ça donne quoi ?

Bon baisers de Yekaterinburg

Le jeu est développé par Targem Games une société basé à Yekaterinburg (une ville pas très loin de la frontière du Kazakhstan) en Russie. Créée en 2002, elle est la plus grande société de la région de l’Oural (en même temps ça doit pas être très compliqué) et a été récompensée de nombreuses fois par plusieurs prix. Le jeu est sorti le 29 octobre sur le PS Store et possède déjà quelques critiques favorables. Bon, il est temps de lancer le jeu pour se faire une idée.

J’ai beau ne pas aimer les jeux de voitures, une des premières réflexions qui me traverse l’esprit est « bon au moins le jeu est joli, c’est déjà ça ». Les graphismes sont plaisants, presque funs à regarder. La vidéo d’introduction résume assez bien le jeu tant au niveau des graphismes que des animations qui sont là aussi très fluides, plus que ce que j’attendais d’un jeu du PlayStation Store pour être honnête. Petit détail qui a son importance, le jeu est totalement en anglais, bien que cela ne me pose pas de problème et ne pose pas de soucis pour la compréhension, il est toujours préférable de le savoir quand on achète un jeu. Je choisis donc d’entamer une nouvelle carrière pour briller chez les gamers de BlazeRush.

BlazeRush, ultra-simple mais tellement efficace

Le mode Carrière se présente comme une succession de missions assez variées, de la course simple au contre la montre. Chaque mission vous donne des coupes qui vous servent à débloquer de nouveaux véhicules qui sont au nombre de 16, chacun possédant ses particularités. La difficulté va progressivement augmenter et c’est un vrai plaisir que d’avancer dans le jeu.

Trois modes de courses sont au rendez-vous, la Course Simple où le but est d’être le premier, un mode Survivant où il faut être le dernier sur la piste tout en étant pourchassé par un rouleau-compresseur et le mode « c’est moi le king » où le premier à totaliser 50 secondes en première position gagne la partie. Tout ceci rend le jeu assez varié d’autant qu’il y a énormément de missions. Le gameplay quant à lui est ultra simple, on accélère et on dirige avec le stick gauche, les autres touches servants à utiliser le boost ou à tirer et c’est tout ! Si cela peut sembler réducteur, il n’en est rien. L’autre importance de gameplay est l’absence de barre de vie. En effet, pas de barre de vie, pas de game over non plus ! Si vous mourrez, vous êtes téléporté sur la piste (dans la plupart des cas en dernière position). L’autre spécificité qui m’a sauté aux yeux au départ est le placement de caméra. Celle-ci, a été positionnée pour prendre l’ensemble des voitures et non pour se focaliser sur la vôtre, ce qui offre une vision globale mais est un peu déroutant au départ. D’autant plus que cela donne parfois un rendu un peu confus à l’ensemble.

Le dernier élément dont je souhaiterais parler est le fait que le jeu est ultra-nerveux. Des courses à fond la caisse et pas de temps morts possible donnent une impression d’hyperactivité fort sympathique. Si In Space We Brawl s’adressait à des joueurs sur une même télé, BlazeRush propose quant à lui un multi online et nul doute que certaines parties doivent être épique.

Verdict

8/10

Alors verdict ! J’avoue que je n’attendais pas grand-chose du jeu mais j’ai été vraiment surpris par le gameplay et les graphismes. Là encore, un jeu qui n’est pas le jeu de l’année mais qui est à découvrir pour tous ceux qui aiment les courses à 200 à l’heure. Pour ma part, c’est un petit coup de cœur que je recommande !

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