Daylight est en test à la rédaction aujourd’hui, notre avis sur ce jeu horrifique sur PlayStation 4 et PC !
Daylight se pose comme un survival-horror qui se recentre sur le côté horreur, presque passif face à ce que nous voyons à l’écran. Misant presque tout sur son ambiance, le jeu de Zombie Studios se place dans la lignée de jeux comme Outlast ou Slender, des références dans leur genre, mais Daylight est-il à la hauteur ?
Mi-figue, mi-raisin ?
Vous êtes parachuté dans la peau de Sarah, une jeune femme qui se réveille dans un asile désaffecté envahit par des fantômes et autres joyeusetés. Nous ne savons que peu de choses sur l’héroïne, mais votre rôle est de découvrir le maximum d’informations en récoltant des pages, ou autres notes qui sont disposées un peu partout.
Le système de Daylight repose sur la génération aléatoire des niveaux que vous parcourez, et comme nous le pressentions, cela peut avoir des bons comme des mauvais côtés. En effet, si cela apporte de la « diversité » si vous êtes amené à refaire un niveau (ce qui est peu probable, mais admettons), ce système amène tout de même un côté paradoxalement très répétitif, puisque la structure reste globalement la même, avec des couloirs qui débouchent sur des pièces, qui débouchent sur des couloirs, … Au final, ce côté redondant se retrouve aussi dans la structure même du gameplay puisque tout cela repose sur les documents à trouver qui débloquent la prochaine partie du niveau.
En fait, vous devez trouver un certain nombre de ces documents expliquant ce qui se passe dans ces lieux pour débloquer une pièce qui vous fera trouver un élément qui débloquera la suite du niveau, symbolisée par un portail aux signes étranges situé dans une autre pièce. La scénarisation des dernières étapes avant l’arrivée au portail étrange est, de fait, assez réussie, compte tenu du fait que le jeu est censé être généré aléatoirement.
Un bonheur de courte durée ?
Daylight propose donc une ambiance horrifique, mais ne vous attendez pas à de l’horreur et du gore à tout va, nous avons plus à faire avec des jump scares et un côté plus psychologique dans ces ressors. Le jeu va en fait très souvent vous confronter à des esprits qui font bouger des objets autour de vous, des silhouettes qui se déplacent prêt de vous …
Cela ne vous affranchit pas de combats, cependant. Mais ceux-ci sont au final assez simples à remporter puisque l’utilisation d’un feu de Bengale suffit à repousser les esprits qui vous assaillent. Nous ne rentrerons pas dans les détails des rencontres que vous ferez pour ne pas gâcher la surprise, puisque celle-ci est importante dans l’expérience Daylight.
Au final, deux éléments seront à utiliser pour progresser : les fameux feux de Bengale et les bâtons lumineux à craquer pour faire de la lumière. Le tout ne propose pas un gameplay des plus travaillés mais réussit tout de même à nous mettre dans une ambiance plutôt lourde. Nous pourrons regretter une durée de vie assez peu fournie (5 heures en récupérant presque tous les documents), qui aurait gagné à avoir des environnements plus nombreux et variés (Hôpital, égouts, grotte et forêt), mais bon, en tant que jeu indépendant à prix peu élevé, nous ne pouvons pas en demander des tonnes non plus.
Signalons que le jeu est compatible Oculus Rift, nous n’avons pas pu tester ce mode, mais gageons qu’il doit permettre une immersion assez intéressante.
Verdict
6/10
Avec une redondance dans la structure et le level design, Daylight n'est clairement pas un jeu parfait et souffre de la comparaison avec un jeu comme Outlast. Mais son ambiance plutôt réussie et une scénarisation assez prenante (quoique parfois prévisible) en font un jeu qui devrait trouver son public, avide de jump scares et d'esprits coincés dans un hôpital glauque et désert, dis comme ça, ça donne envie, non ?
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