[TEST] Dying Light : The Following, ils reviennent, ils ont faim, ils ne sont pas végétariens !

Alors que le jeu original ne m’avait que moyennement accroché, la faute à un rythme bâtard et un craft trop laborieux. Son nouveau DLC peut-il ranimer la flamme vacillante et me faire retourner voir Crane le Geignard ? Techland va-t-il gommer les petites erreurs de l’opus original ? Que peut-on attendre de ce contenu supplémentaire ? Le monde sera-t-il un jour sauvé par les Thénardier des Hauts-de-Seine ? Tant de questions qui, je l’espère, trouveront des réponses dans les lignes qui suivent.

 

Dying Light : The Following est donc le dernier DLC en date pour Dying Light du studio Techland. Le jeu commence donc par les divagations d’un homme auquel Crane a porté secours (évidemment). Il nous informe qu’il existe une route pour sortir de la ville et qu’il existe, dans la campagne, une communauté qui serait immunisée contre les effets des morsures des zombies. Voila pour la trame scénaristique qui tient, une fois de plus, sur un quart de buvard. Crane sort donc de la ville et rencontre des pouilleux gens de la campagne qui se méfient de lui parce que « vin diou on’t connait pô, promizoulin ! ». Il faudra donc remplir une jauge de sympathie pour amadouer ces paisibles bêtes sauvages gens adorables en effectuant différentes missions, ce qui permet de débloquer la suite de l’aventure.

Côté nouveauté, parlons de l’action qui, vous l’aurez compris, ne se déroule plus en ville mais à la campagne. On fait donc fi donc du parkour (à moins de vouloir monter dans les arbres pour se faire une cabane). Mais comment se déplacer si nous ne pouvons plus nous mouvoir avec la grâce d’un félin des Carpates ? Avec le véhicule que l’on trouvera dès notre première mission : le buggy. Il nous servira de monture métallique et peut-être qu’un jour on contera « les exploits d’un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Le chevalier et sa monture. Un héros moderne, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d’un monde cruel et impitoyable ». Bref, votre buggyc’est votre assurance vie : roulez à fond et rien ne pourra vous stopper. Malheureusement, comme on est dans un jeu Techland, il faudra bien entendu crafter votre voiture qui se décompose au fur et à mesure des kilomètres et qui consomme du carburant comme un 4×4 américain.

Ceci étant dit, à une époque où les DLC sont aussi anorexiques qu’un mannequin russe de 14 ans ou coûtent le prix d’un organe sur le marché noir (n’est-ce pas Dead or Alive Xtreme 3 ! oui c’est toi que je pointe du doigt avec un regard accusateur…), Techland nous sort le grand jeu avec un contenu comportant une carte plus grande que celle du jeu original. Dernier point : si Dying Light était très mou du genou dans sa première partie, le problème ne se pose pas ici car l’on peut importer son personnage, pourvu qu’il soit au minimum niveau 15. Parce que, oui, mon grand, ici tu es dans la cour des grands. J’ai quand même voulu savoir ce qu’il se passait si l’on jouait avec un personnage de niveau inférieur et à part commencer cul-nu comme au début de Dying Light, on nous demande rapidement d’aller nettoyer une base de mercenaires armés jusqu’aux dents. Avec seulement nos pitits poings pour commencer et un peu de jugeote. Malgré tout, j’ai rapidement pu m’équiper en armes à feu et nettoyer la zone, comme on dit (ça fait mieux que de dire exterminer brutalement), preuve que le jeu a su adapter sa courbe de difficulté pour être moins punitive.

Verdict

7/10

Pour conclure, Dying Light : The Following écarte les principaux défauts de son aîné, principalement grâce à l’import de son personnage bien équipé. De plus, il renverse la donne en proposant une nouvelle carte (et quelle carte !) et en implémentant de nouvelles mécaniques bienvenues. Je regrette tout de même que l’histoire serve, encore une fois, de prétexte foireux pour proposer un gameplay qui, heureusement, reste plutôt équilibré.

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