Flyhunter Origins : notre test

La Vita est une machine pleine de bons jeux. On y trouve aussi des portages de jeux mobiles pas brillants. Flyhunter Origins… vient du deuxième groupe.

J’ai découvert une mode sur Vita, et je ne suis pas sûr que j’aime beaucoup. C’est la mode des portages de jeux smartphone. Et si c’était des portages de bons jeux, je serais ravi, mais j’ai l’impression que c’est pas demain qu’on aura un Game Dev Story sur Vita.

A la place, on a Flyhunter Origins. Un jeu de plateforme aux contrôles mous pour ne pas dire mauvais, aux niveaux sans inspiration, et aux graphismes rappelant la première Playstation. Je suis dur, mais sérieusement, Oddworld est 100 fois plus beau encore aujourd’hui, ou bien même Klonoa. En gros, je trouve que si on a un petit studio qui travaille avec un budget limité, c’est probablement une bonne idée de trouver un style qui se prête mieux à une petite production. Quel que soit le style idéal cela dit, c’est pas brillant chez Flyhunter.

Il faudrait vraiment que les développeurs qui se disent que porter leur jeu mobile sur Vita pour augmenter les ventes facilement se rendent compte d’une chose : La Vita est une console portable, pas un smartphone. On achète une Vita pour jouer, et uniquement pour ça. On joue sur son smartphone, mais c’est une activité secondaire. Pour cette raison, les critères de qualités sur Vita sont bien plus stricts. Et donc, si votre jeu est déjà un peu moyen pour les mobiles, sur Vita, la sanction sera sans appel.

Là où je veux en venir est que j’aimerai que la Vita ne serve pas de dépotoir et Flyhunter n’a pas sa place sur cette machine. Les jeux de plateforme peuvent paraitre les plus simples à développer, après tout, il s’agit de mettre des plateformes ensemble, et de vérifier qu’on peut faire son chemin d’un bout à l’autre, pas vrai ? Justement, non.

Quand on étudie la complexité du design d’un classique aussi absolu que le niveau 1-1 de Super Mario Bros 1, on se rend compte que le genre a établi tant de règles et a mis la barre si haute, que c’est probablement une bonne idée de réfléchir à deux fois avant de mettre son jeton dans l’arène.