Pro Basketball Manager 2016

Pro Basketball Manager 2016 se présente pour un lancer-franc, va-t-il réussir ?

Après le football, le rugby, ou encore le handball, c’est au tour de Pro Baskeball Manager 2016 de représenter son sport avec un jeu de gestion où il convient de gérer au mieux son équipe en tant que coach. La même réussite sera-t-elle du côté d’Umix et Cyanide ? C’est ce que nous allons voir dans ce test qui va tenter de vous présenter au mieux les forces et faiblesses du titre.

 

Une expérience complète

Les connaisseurs du genre le savent, ce qui compte en grande partie pour déterminer si un jeu de gestion est bon, c’est la taille et le degré de personnalisation de la base de données mise en place. Ici, il faut le dire, la base de données en question est plutôt bien remplie et elle est personnalisable. Vous pouvez donc, de vous-même, ajouter des joueurs ou modifier tout ça pour coller aux vrais noms des équipes ou joueurs. Les possibilités sont nombreuses et il serait étonnant que la communauté ne se charge pas de créer des bases de données modifiées avec tous les changements nécessaires, comme sur Football Manager.

Nous avons parlé de « vrais noms » car, comme vous devez vous en douter, le jeu manque assez cruellement de licences officielles. Si Football Manager a su, avec le succès et le temps, combler peu à peu ce manque, Pro Basketball Manager n’est pas encore au même point et il faudra vraiment s’en remettre à la communauté pour que le jeu se montre un peu plus immersif de ce point de vue-là. Mais, en tout cas, le potentiel est là.

Au niveau des options disponibles pour gérer votre équipe, le jeu n’a pas grand-chose à envier aux cadors du genre gestion qui représentent des références pour les autres sports. Il vous faudra faire attention à l’avis des dirigeants et des supporters vis-à-vis de vous et prendre garde à remplir les objectifs qui vous sont fixés en début de saison, sous peine de prendre des risques pour votre poste. En parlant de poste, quand vous créerez votre partie, vous avez le choix entre pas mal d’équipes, que ce soit dans la NBA, le championnat français ou d’autres pays. Près de 1000 équipes sont disponibles et il est même possible de créer votre propre écurie. De même, plus de 70 compétitions sont disponibles, en bref, une simulation qui se veut complète.

 

Entre gameplay exhaustif et austérité visuelle

Outre la gestion des dirigeants et des supporters évoquée précédemment, il vous faudra veiller à vous entourer d’un staff compétent, à travailler les tactiques les plus efficaces pour votre équipe ou encore à effectuer un scouting judicieux afin de dénicher les futurs cracks de la discipline en vue de les recruter. La simulation, dans sa globalité, se révèle agréable car plutôt pointue tout en étant accessible. Son interface se révèle sobre mais efficace et ressemble finalement assez à celle de son homologue footballistique, avec un système de mails que vous consultez afin de suivre les évènements en cours.

Le moteur 3D, disponible depuis la version 2015, permet de rendre les matchs un peu plus vivants qu’à l’époque où la 2D était la seule option. Néanmoins, celui-ci affiche des carences assez notables, il n’est clairement pas encore au niveau de celui de Football Manager, qui n’est déjà pas parfait. Les moyens n’étant peut-être pas les mêmes pour les deux développeurs, comparons plutôt avec le précédent opus de la franchise dédiée au basket. Problème, le constat est guère plus emballant. En fait, peu de changements sont visibles depuis l’an dernier et ce constat vaut autant pour le moteur 3D que pour les options de gameplay, dommage.

De même, les matchs ne peuvent pas être mis en plein écran, ce qui peut être gênant si vous préférez voir l’action du mieux possible. Pour terminer, la bande-son d’ambiance est plutôt réussie, sans atteindre le côté survolté de NBA 2K, l’ambiance des matchs professionnels est bien retranscrite. Les morceaux de musique sont, quant à eux, peu nombreux et se répètent assez vite. Bon, ok, en fait, on a coupé le son assez vite quand les musiques tournaient en boucle, on avoue.