Stella Glow

On a joué à Stella Glow, voici notre avis sur la dernière production d’Imageepoch.

Stella Glow est le nouveau tactical RPG du studio Imageepoch. Ce studio presque inconnu en Occident a fait ses preuves dans le genre, notamment avec Luminous Arc sur Nintendo DS et l’adaptation de l’animé/mangas Black Rock Shooter sur PSP. Leurs jeux se démarquent par des gameplays orientés sur les affinités entre les personnages. Alors que nous réserve le nouveau titre de Imageepoch ? Réponse dans ce test après 10h de jeu.

 

Histoire animesque

Le jeu prend place dans un monde médiéval fantastique, pas de gobelins et d’elfes mais des humains, de la magie et, surtout, des sorcières. Un monde où la magie du chant a été oubliée de tous. On incarne un jeune garçon du nom d’Alto, naïf et plein de bonne foi, qui vit paisiblement dans son village nommé Mithra. Au détour d’une chasse en forêt, il entend le chant d’Hilda, une jeune sorcière (partiellement) vêtue de vêtement sombre (Japoooon !). Vous l’aurez compris : c’est la méchante, la sorcière de la destruction. Celle-ci rase le village d’Alto de son chant démoniaque, figeant ses habitants dans des cristaux. Le héros réchappe tout juste de son courroux grâce à sa copine d’enfance, Lisette, qui révèle ses pouvoirs de sorcière de l’eau. Sur ces faits, Alto et surtout Lisette sont conviés au château pour rencontrer Anastasia III, une reine bienveillante et aimée de tous. Elle vous explique que les trois quarts du royaume ont été cristallisés par Hilda et qu’il n’y a qu’un moyen de l’arrêter : quatre sorcières doivent chanter la mélodie sainte Anthem. C’est ainsi que notre héros part à la recherche de ces sorcières, entouré de son amie d’enfance et de trois membres très particuliers de la garde royale.

L’histoire de Stella Glow ne tape pas dans d’originalité, mais elle suffit amplement à plonger dans l’univers. La narration du jeu renvoie directement aux animés japonais que ce soit par sa fluidité, ses archétypes de personnages ou ses génériques ponctuant l’avancée de l’histoire. Ce parti pris laisse cependant peu de place à la singularité. La seule chose qui pourrait gêner – voire choquer – c’est la présence de jeunes filles ayant l’apparence de gamines de 10 ans en petites tenues durant tout le jeu, sans parler des sous-entendus omniprésents disséminés ça et là (Japooooooon !).

 

Question de temps et d’affinités

Stella Glow est un tactical rpg classique dans le fonctionnement de ses combats. Chaque personnage à son rôle, les combats se déroulent en tour par tour sur un niveau quadrillé. Là où le jeu peut surprendre, c’est dans son rythme. Celui-ci est découpé en deux temps, les temps libres et les temps de missions. Durant les temps libres, on a le choix entre faire des petits jobs (money, money), faire des découvertes (loot) ou discuter avec les membres de notre équipe. Lorsque l’on parle avec un autre personnage, on augmente notre affinité avec celui-ci et on débloque des capacités de soutien en combat qui se déclenchent sous certaines conditions. Par exemple, Archibald, le tank du groupe, peut encaisser les attaques faites à un personnage adjacent. De plus, les personnages présents dans la pièce où l’on peut parler aux compagnons changent dès que l’on a une discussion, le choix est donc de mise. Petite ombre au tableau, cette mécanique semble très hasardeuse et comme avec une boite de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, ce qui est très décevant quand on pense au potentiel de cette feature s’il était possible de connaitre à l’avance la capacité acquise avant de faire un choix.

Cette mécanique est un peu plus développée avec les sorcières mais n’en reste pas moins aléatoire. On a une phase de jeu où l’on « rentre » dans l’esprit d’une sorcière qui manque de confiance en elle et qui sombre dans ce qu’on pourrait appeler une « dépression ». S’enchaine lors une phase de tour par tour pour atteindre la sorcière déprimée avec qui on créé un lien. Ce lien permet à Alto d’éveiller une technique en combat de la sorcière en question. Ces techniques très puissantes sont très facilement débloquable, on peut regretter un manque de challenge.

 

Verdict

6/10

Stella Glow est un tactical RPG qui remplit bien son office, il est propre, soigné mais manque réellement d’originalité. Une histoire, une narration, des personnages, des graphismes et des musiques très bien réalisés sans aucune prise de risque et c'est bien ce qu'on pourrait reprocher à ce titre. Précisons que les voix et textes sont en anglais.

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