[TEST] Jurassic World Evolution, Shirley et dinos

L’été est enfin là ! Partant bientôt pour ma retraite estivale en des terres lointaines et reculées, j’ai quand même le temps de vous parler de Jurassic World Evolution. Il s’agit du petit dernier de Frontier Developments, le studio derrière Planet Coaster et qui reprend peu ou prou la même idée (gérer un parc) mais avec un enrobage Jurassic Park du plus bel effet.

Le Jurassic, c’est chic !

Quand Frontier Developments sort un jeu de gestion après l’excellent Planet Coaster, on ne peut que rêver. Quand, en plus, il promet de réaliser le rêve de beaucoup (se faire son propre Jurassic Park), on scrute la sortie avec attention et envie. Après plusieurs heures sur Jurassic World Evolution, il est enfin venu le temps de donner son avis. Le jeu commence par une série de tutoriaux pour se faire la main, quoi de plus normal. Il va s’agir de reprendre cinq parcs répartis sur cinq îles possédant chacune des particularités qui vont forcer le joueur à gérer des aléas différents. Telle île sera sujette à des cyclones, telle autres à des dinosaures qui ont tendance à se faire la malle, etc.

C’est fort bien fait et cela permet d’avoir, à la fin, une vision complète de ce que le jeu a à offrir. Le seul souci, c’est que les tutoriaux sont obligatoires pour pouvoir profiter du mode bac à sable. Sachant que chaque île nécessite plusieurs heures pour pouvoir passer à la suivante. Ceux qui voudront se lancer directement dans la construction de leur parc tranquillou et de découvrir les choses au fur et à mesure en seront pour leur frais. C’est quand même dommage que le mode libre soit corrélé à la fin des missions.

Attention dino danger !

Poursuivons donc sur les missions. La gestion des parcs est plutôt bien pensée et permet de donner au tout une vraie cohérence dans les systèmes de jeu. Pour avoir des dinosaures, il faut d’abord aller chercher des fossiles, extraire l’ADN et incuber le tout avant de relâcher le nouveau dino dans le parc pour la joie des petits et grands. Il faut ainsi penser à tout un tas de paramètres : la taille de l’enclos, mettre de la nourriture, ne pas mettre des carnivores dans l’enclos des herbivores (sinon, c’est passage à la casserole), etc.

La partie gestion, n’est pas foncièrement compliquée et on sent que le jeu est pensé pour plaire au plus grand nombre (ce qui n’est pas un mal). Quelques taquets à gérer sont présents (comme le prix de vente des produits touristiques) mais sans plus. Ceux qui voulaient une simulation ardue seront un peu déçus. Il en va de même pour l’énergie dont la gestion est assez simple (une centrale, des fils électriques pour alimenter certaines zones et basta). Néanmoins, c’est assez sympa pour ne pas être trop rédhibitoire et tout le monde y trouvera sans doute son compte.

C’est une poupée qui dino no no noooo

La partie gestion de Jurassic World Evolution, si elle est plaisante à jouer, souffre néanmoins d’un défaut assez pénible : son manque de dynamisme. N’ayant pas de pause ni d’avance rapide, le jeu oblige le joueur à suivre les événements en temps réel. Le souci, c’est qu’il faut parfois attendre plusieurs minutes pour gagner assez d’argent et continuer la construction du parc. Des minutes durant lesquelles on ne fait rien, si ce n’est attendre. Du coup, on prend la jeep, on fait un petit tour du parc, on prend des photos et on admire les dinosaures superbement modélisés.

Ah, de ce côté-là, rien à dire : les dinosaures ont une sacrée gueule. Ils sont magnifiques et les voir sortir de la couveuse représente une certaine émotion. Très bien fait visuellement, ils font vraiment plaisir à voir et on peut même profiter d’une vue rapprochée pour en profiter sous tous les angles. Ces temps morts sont, au final, peut-être une bonne chose tant il aurait été vraiment dommage de rater ce qui fait la principale force de ce jeu. Au moins, de ce côté-là, le contrat est respecté.

Verdict

7/10

Alors, Jurassic World Evolution vaut-il vos pépètes ? Si vous attendiez un jeu de construction de parc à dinosaures, probablement oui. Si vous aimez la gestion légère et la construction (légère, elle aussi), vous l’aimerez sans doute aussi. Mais il faut être conscient de ses défauts, à savoir un mode bac à sable débloqué après plusieurs heures de jeu et un rythme mou du genou.

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