[TEST] Yakuza Kiwami, le lifting du dragon

Etant donné le temps libre durant cette période de confinement, je me suis lancé à la poursuite d’une série que j’avais découvert un peu par hasard avec Yakuza 6, la série des… Yakuza chez Sega (incroyable). Après avoir découvert l’épisode 0 (sur lequel j’aurais un avis peut-être un peu plus positif que notre grand timonier), me voici lancé sur le remake du premier épisode renommé Yakuza Kiwami.

Kazuma Kiryu et Kazuma qui pleure

N’ayant pas joué au premier épisode, je n’ai pas vraiment de comparaison même si les images que l’on peut trouver sur internet semblent montrer un travail assez conséquent sur la partie graphique. Le jeu est d’ailleurs de toute beauté, les personnages sont vivants et les graphismes sont à la hauteur pour rendre compte des émotions des personnages (et nous allons en avoir aussi). C’est probablement pour cela que le jeu s’appelle Yakuza Kiwami (Yakuza Extrême, en Français).

Le gameplay ne change pas fondamentalement non plus et nous allons rester sur le même principe tout au long de la série. Je vous concède que certains ajustements seront fait notamment sur la progression du personnage et son évolution mais rien d’aussi radical que dans Yakuza : Like a Dragon, par exemple.

Alors, présentons le système rapidement pour ne plus avoir à le faire pour les prochains articles parlant de la série. Yakuza Kiwami est ce que l’on pourrait grossièrement qualifier de beat them all mâtiné de RPG. Les combats sont proche du beat them all avec les coups forts et faibles, des gardes et des esquives. Des intéractions avec le décors ou différents éléments sont possibles (et même largement souhaitables tant leur violence à un effet extrêmement jouissif). Voilà, les mauvaises langues diront que le jeu n’est qu’une succession de cinématiques entrecoupées de combat. À ces personnes je répondrais : « Mais enfin, pauvres rabouins vous êtes passés à côté de ce qui fait le sel du jeu, d’ailleurs cela est probablement dû à votre cœur de pierre. »

Extrême limite !

Car ce qui fait le sel du jeu, c’est son histoire qui oscille toujours sur une ligne très fine entre grand guignol, télénovela et tragédie grecque. Sans dévoiler la suite de l’histoire, il s’agit de retrouver une coquette somme d’argent qui a disparu et qui va attirer la convoitise de pas mal de monde. Amour, trahison, retournement de situation tout y est pour passer un très agréable moment en regardant l’histoire se dérouler sous nos yeux.

« Rooooh non, c’est pas vrai ! », « c’est pas possible », « oh la la la la », sont le genre de phrases que l’on va prononcer un bonne dizaine de fois par heure quand on découvre l’histoire. Le tout suivi par un inévitable « Bon, ça, tu vas pas l’emporter au paradis, sale gougnafier. Réglons ce différent avec nos poings et je peux te dire que tu vas prendre une sacrée paire de marrons sur la truffe ».

Mais Yakuza Kiwami ne serait pas un Yakuza sans la pléthore de mini-jeux à découvrir, du bar à hôtesse au karaoké en passant par les entraînements avec Goro Majima, vous aurez de quoi décompresser entre deux combats épiques. Les mini-quêtes sont elles aussi très agréables à suivre et Kiryu se retrouve toujours dans des histoires incroyables ce qui permet de souffler un peu et de rigoler beaucoup.

Le seul souci que l’on puisse rencontrer avec Yakuza Kiwami et la série en général c’est surtout son côté sans concession. Yakuza Kiwami est un jeu japonais qui ne fait pas d’effort de…. disons de ménagement culturel. Certains aspect de la culture japonaise m’échappent parfois et le choc peut surprendre. De plus, le jeu n’est pas localisé en français sur Steam et il faudra donc passer inévitablement par du texte en anglais. Cela peut rebuter, notamment pour comprendre l’histoire qui va à 200 km/h, avec des retournements de situation réguliers. Mais que ces détails ne vous découragent pas car une fois les pieds dedans on plonge dans la série et l’univers aussi vite qu’un enseignant sur une prime quelconque.

 

Verdict

8/10

Yakuza Kiwami est une excellente porte d’entrée dans la série. Tant au niveau des graphismes que du gameplay qui ont été remis au goût du jour pour faciliter la venue de nouveau joueur. L’histoire est toujours aussi incroyable, Kiryu toujours aussi impeccable. En plus on peut avoir le plaisir d’y jouer à 60 FPS sur PC, que demander de plus ?

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