[TEST] Dyscourse, un test Dyscoursif !

Voila un petit moment déjà que je voulais vous parler de Dyscourse, un jeu indépendant auquel j’avais bien accroché. Le jeu est développé par Owlchemy Labs qui se distingue ces derniers temps par son Job Simulator en VR mais ce n’est pas l’objet de ce papier. Dyscourse est disponible sur PC et Mac, via Steam et le Humble Store. Sorti il y a presque un an, vaut-il la peine de se repencher dessus ?

Crash d’avion et île mystérieuse

Quoi ? Non, ce n’est pas Lost. Pourquoi dites vous cela ? Le titre ? Non, vous voyez le mal partout ! Vous êtes donc une rescapé d’un crash d’avion sur une île et votre but est de survivre pour pouvoir un jour être secouru. Quoi ? Encore vous ? Non ce n’est pas Don’t Starve non plus ! S’il vous plaît laissez moi finir mon test ! On rencontre des personnages qui sont attachants mais on se pose quand même des questions sur la profondeur d’écriture des-dit personnages. En effet, on est face à de bon gros clichés : le « geek » perdu sans sa Game Boy et sa guilde de MMO, le conspirationniste, le cynique et le couple. C’est dommage et c’est finalement le seul gros point noir du jeu. C’est donc d’autant plus regrettable quand on voit que l’ambition est ici de faire un récit interactif du genre Livre dont vous êtes le héros.

Il faudra donc survivre et faire des choix pour voir une des différentes fins disponibles. Niveau gameplay, on est vraiment dans du basique basique. J’y ai joué à la manette et on se déplace avec le stick, on interagit avec A ….. et puis voilà ! Heureusement, les dialogues sont vraiment sympas et on prend vraiment du plaisir à avancer dans l’aventure. Difficile de vous en dire plus sans spoiler l’histoire, sachez néanmoins que le jeu est disponible uniquement en anglais bien que le niveau demandé ne soit pas trop élevé. Il est quand même préférable de maîtriser un petit peu pour pouvoir apprécier pleinement les dialogues.

De l’intérêt des marionnettes plates

L’autre grande force du jeu ce sont ses graphismes si particulier. Il est même assez compliqué de les décrire et l’image qui suit vous permettra de vous faire une idée précise. Si on devait les désigner en deux mots : 2D et arty. Oui j’avais bien dit deux mots ! Alors ce n’est pas de la 2D style rétro mais plutôt les personnages et certains objets qui sont en 2D dans un environnement en 3D un peu comme un spectacle de marionnettes plates (pardonnez ma métaphore mais c’est ce que j’ai trouvé de mieux). Alors, certes, les graphismes ne font pas un jeu mais l’approche définitivement différente du studio donne quand même un gros plus à l’ensemble.

L’autre élément qui me semble intéressant à aborder ici est la grande facilité du jeu. C’est du moins comme ça que je l’ai ressenti. Ici, on cherche à vous raconter une histoire (où vous choisissez la direction mais l’objectif y est quand même) et il me semble difficile de mourir à moins de faire des choix complètement incompréhensibles. La facilité est telle que j’ai fini deux fois le jeu en 2h. Non pas que je reproche cela au jeu : j’ai vraiment passé un bon moment durant ces deux heures, mais il me semble important que cet élément soit connu avant l’achat. C’est presque un jeu que l’on pourrait conseiller aux personnes qui n’ont pas l’habitude de jouer aux jeux vidéo car la prise en main est assez facile et l’histoire se laisse suivre sans trop se prendre la tête. Est-ce que son prix de 15€ est excessif ? La question se pose et il est probable que si je ne l’avais pas eu dans un Bundle je n’y aurais probablement jamais joué. Le rater aurait quand même été dommage.

Verdict

7/10

Pour conclure, Dyscourse est un jeu que j’ai plutôt apprécié malgré certains défauts. On passe un bon moment et on se reprend à en vouloir encore un petit peu plus. Le jeu d’Owlchemy Labs a certes des limites mais il mérite toutefois d’être joué. A conseiller particulièrement aux amateurs de romans interactifs ou à partager avec un ami.

Propulsé par WordPress | Thème Baskerville 2 par Anders Noren.

Haut ↑