Notre test de Knack, jeu de lancement exclusif de la PlayStation 4 !
Knack, l’histoire d’un petit être fait de reliques dotées d’une énergie antique mystérieuse qui lui ont insufflé la vie. Knack, c’est un des deux jeux exclusifs à la PlayStation 4 lors du lancement de celle-ci, le 29 novembre, édité et développé par Sony, et il faut l’admettre, ce petit Knack a été l’objet de bien des débats. Notre avis.
Alors, la claque ?
Il faut être honnête tout de suite : ce n’est pas avec Knack que vous allez avoir la claque graphique de la nouvelle génération si vous passez de PlayStation 3 à PlayStation 4. Ce constat étant établit, il faut prendre Knack pour ce qu’il est, un jeu de transition, de lancement qui, s’il n’est pas aussi fin que son collègue Killzone, est tout de même très bien fini. Il est improbable que ce jeu ait pu sortir sur la précédente console de Sony tel quel, certains effet visuels étant complètement « next-gen ».
Le style graphique emprunte beaucoup au film d’animation, un côté un peu dessin animé qui a beaucoup de personnalité et qui conserve une jolie cohérence sur l’ensemble. La diversité des environnements est aussi à noter tout au long des chapitres qui jalonnent l’histoire. Un manoir, une forêt, un jardin, une mine, … en bref, vous allez voir du pays.
Le concept Knack
Comme vous avez dû le constater en visionnant les trailers de Knack, le concept s’articule autour des différentes formes que peut avoir le héros. Pour mieux comprendre comment cela est possible, il faut signaler que Knack est un être composé d’antiques reliques qui lui donnent vie. Ces reliques proviennent d’une ancienne civilisation dont les humains du monde de Knack ne savent pas grand chose.
Toujours est-il que les niveaux sont articulés de manière presque systématique de la même manière. Nous obtenons des reliques et faisons grandir Knack au fur et à mesure que le niveau avance. Il faut parfois laisser une part de son corps pour actionner des machines qui fonctionnent avec lesdites reliques et voilà, vous avez un exemple de niveau.
Si cela peut paraître assez répétitif, quelques variations sont à noter, Knack ne fini pas toujours dans le même état selon le niveau. Certains, comme celui où l’on pend d’assaut un camp fortifié, nous mettent à la tête de Knack immense, comme on ne le revoit que rarement par la suite.
Enfin, Knack peut aussi fusionner avec d’autres matières que les reliques, comme la glace, qui donne lieu à une séquence de gameplay bien trouvée. Vous devez accomplir vos objectifs en un temps limité car, sinon, Knack fondra et deviendra trop petit pour affronter les ennemis face à lui.
Quelques points faibles
Si le petit Knack nous a plutôt séduit, il n’est pas exempt de défauts. De cette manière, nous pouvons citer le fait que les phases de jeu où Knack est immense sont très lourdes point de vue gameplay. Nous aurions, paradoxalement, préféré que le jeu soit moins réaliste dans la gestion de la pesanteur sur le personnage quand il est très grand. Néanmoins ces phases sont assez peu nombreuses dans le jeu.
Niveau durée de vie, Knack semble un peu faible avec 7 à 8 heures en mode facile/normal et une dizaine d’heures en mode difficile, avec quelques à côtés sympathiques. Pas de quoi fouetter un chat, mais le tout est honorable.
Enfin, Knack souffre peut-être d’un alignement un peu flou. Visuellement proche de ce qu’un enfant pourrait vouloir, le jeu se révèle parfois bizarrement calibré pour un jeu qui voudrait s’ouvrir à un public très large.
Verdict
7/10
Knack est typique du jeu de lancement qui ressemble beaucoup à un jeu de la génération précédente et qui passe inaperçu car pas assez clinquant. Pourtant, le jeu de Sony ne manque pas d'atout pour séduire tant les gamers que les joueurs plus occasionnels. Malgré tout, quelques défaut ternissent l'addition, avec une durée de vie limite et une difficulté parfois étrangement dosée. Pour conclure, il serait dommage de ne pas tenter l'expérience, qui sait si vous ne seriez pas conquis.
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