[TEST] Crash Bandicoot N. Sane Trilogy, un retour gagnant ?

C’est avec beaucoup d’excitation que j’ai mis le disque dans ma PlayStation 4. Crash Bandicoot était enfin revenu après neuf ans d’absence ! Et je dis neuf ans d’absence en prenant le dernier opus de cette fameuse trilogie sortie sur Playstation. Une trilogie qui a profondément marqué mon enfance de joueuse – même ma sœur y a joué, c’est dire ! Alors que vaut ce remake? Faut-il repasser à la caisse ? Réponse dans ce test !

Nostalgie, quand tu nous tiens

Le jeu s’ouvre sur une petite cinématique où l’on voit notre ancien Crash aux formes polygonales apparentes à côté d’une machine étrange où est écrit Vicarious Visions (le studio de développement du jeu). Machine dans laquelle passeront pommes, caisses et, bien sûr, Crash pour revêtir leurs nouvelles formes graphiques. Le tout se finissant sur le logo avec la musique entraînante du jeu. Autant dire que ça fait son petit effet.

Tout d’abord, saluons le travail colossal qu’a fait Vicarious Visions puisqu’ils ne disposaient d’aucun code ou des assets d’origine. C’est bien pour ça que je parle d’un remake et non d’un remaster. Côté graphismes, le jeu est coloré et plutôt fidèle à l’original tout en proposant un vrai vent de fraîcheur pour la série. Concernant la musique, c’est un pur régal pour les oreilles. Dès les premières notes, la fan que je suis a commencer à chanter la suite, le sourire candide aux lèvres.

Petit plus de ce remake : il est possible de jouer Coco sur les trois jeux, alors que cela n’était possible que sur le dernier opus de la trilogie sur PlayStation. Je regrette cependant qu’il n’y ait pas réellement de changement de gameplay, ceci aurait pu ajouter un intérêt certain au personnage ainsi qu’à la rejouabilité du titre même si celle du jeu de base est déjà élevée si on tient à avoir tous les cristaux.

 

Un jeu familièrement étranger

« Notre objectif pour la trilogie était de réduire les points de frustration tout en préservant les défis du jeu original, et nous sentons que nous avons réussi ça. »
Vicarious Visions

Comment vous dire que j’ai réellement voulu croire ces mots… j’entends déjà la plèbe échauffées me dire « Oh, mais Marie tu exagères ! », alors, laissez moi vous expliquer. Vicarious Visions a trouvé la bonne idée d’augmenter la difficulté du jeu en changeant le saut de Crash. Enfin, parler du saut serait réducteur car, en effet, le jeu dispose d’une nouvelle physique et d’un nouveau système de collision. Et ça aurait été une bonne idée, si seulement la hitbox avait été bien réalisée. Il m’est arrivée de mourir un nombre incalculable de fois sur ces foutues tortues alors que je sautais sur leurs carapaces. Alors maintenant imaginez ça dans un niveau vertical où vous tombez à répétition. Que l’on soit bien clair, Crash Bandicoot n’est pas connu pour sa difficulté. C’est un jeu avec du challenge, mais pas plus que le premier Castlevania ou encore Alex Kidd. Cette difficulté à outrance ne fait pas partie de l’ADN de la série.

Autre point qui vient noircir le tableau ? Sans conteste les temps de chargements qui sont affreusement longs. Jugez plutôt, ces temps durent en moyenne 15 secondes, c’est la durée exacte de la vidéo jointe ci-dessous (non, nous n’avons pas de partenariat avec cette marque canadienne d’aspirateur). Quand je lance le jeu, je dois regarder pour la énième fois la vidéo d’introduction qui débouche sur un écran d’accueil où je dois appuyer sur X. Et là, bim, temps de chargement. Écran d’accueil des trois jeux, j’en sélectionne un, bim, temps de chargement. Je sélectionne un niveau du jeu, BIM, temps de chargement ! Je veux arrêter le niveau en cours ou je viens de le finir, temps de chargement, je veux changer de jeux ? Temps de chargement ! Et encore, si ces loadings étaient beaux comme dans Guild Wars 2, instructif et contemplatif comme ceux de Skyrim ou au moins aussi amusant que ceux Dragon Ball Budokai et Tenkaichi, la pilule passerait mieux.