[TEST] Ratchet and Clank : Rift Apart, la claque interdimensionnelle de la PlayStation 5 !

Sorti le 11 juin dernier, Ratchet & Clank : Rift Apart est le dernier opus de la saga créée par Insomniac Games, en exclusivité sur PlayStation 5. Avec des graphismes de toute beauté et un voyage à travers les dimensions, les deux acolytes frappent fort pour commencer l’été.

Il était temps ! Les aventures des deux héros d’Insomniac Games commençaient à manquer à leur public. il faut dire que le dernier épisode inédit remonte à 2013. Là, les créateurs de Spyro reviennent avec une exclusivité sur la console new-gen de Sony, qui utilise absolument toutes les features disponibles : le ray-tracing, les 60 fps, la 4K, mais aussi les fonctionnalités de la manette dualsense. Ce 14ème épisode de Ratchet & Clank est une vraie réussite, voyons pourquoi.

La Quatrième dimension, mais pas que

Lors d’une cérémonie en l’honneur des Héros de la galaxie à Mégalopolis, Clank offre à son ami de toujours Ratchet, une nouvelle arme : le dimensionnateur. Celle-ci donne la possibilité de voyager entre les dimensions, et pourrait venir en aide à Ratchet pour retrouver son peuple : les Lombax. Cependant, le Dr Néfarious, l’ennemi pas très doué des deux protagonistes, arrive à s’emparer de l’arme et commence à semer le chaos en créant des failles entre les dimensions. Les deux comparses arrivent dans la Mégalopolis d’un nouvel univers, où un autre Néfarious règne en Empereur. Ils finissent par rencontrer la Lombax de cette dimension : Rivet. Elle suit un parcours similaire à Ratchet, sauf qu’elle mène un groupe de Résistants contre l’Empereur Néfarious. Les aventuriers doivent maintenant s’unir et trouver un moyen d’empêcher les dimensions de continuer à s’entremêler.

Répandre le chaos pour retrouver la paix

On retrouve une certaine nervosité déjà présente dans les épisodes précédents, avec une difficulté très bien dosée, ni trop dur ni trop facile (test fait en mode normal). Les dizaines d’armes loufoques sont toujours au rendez-vous (big up à l’arroseur topiaire) et avec la possibilité infinie d’augmenter leurs fonctionnalités. Chacune offre une expérience différente : les lasers dits basiques, un fusil à pompe, un lance-roquette, des bombes, etc. Et les munitions seront toujours disponibles en détruisant les caisses d’approvisionnement. Et il en faudra des munitions car l’action est constante dans ce Ratchet & Clank, mais toujours bien dosée pour ne pas lasser le joueur. Les zones étant plus ouvertes que d’habitude, il sera possible de se déplacer plus rapidement avec les rockets aux pieds. Les phases avec Clank sont toujours des énigmes mais sans ennemis. Il faudra y fermer des anomalies dimensionnelles en rétablissant le courant. Tout cela est saupoudré par la sensibilité de la dualsense utilisée à sa juste-valeur, c’est-à-dire les vibrations contextuelles. On sent chaque pas, chaque action, pour une immersion réussie. Le joueur passe de Rivet à Ratchet entre différentes planètes sans pour autant changer le gameplay ou les armes disponibles. Tout reste au même point entre les deux personnages jouables.

Quoi d’neuf, Ratchet ? 

Évidemment, ce 14ème opus de Ratchet & Clank propose quelques nouveautés notables et appréciables. Outre Rivet qui est Ratchet avec un autre skin car elle possède les mêmes features que le Lombax, on fait la connaissance d’un minuscule robot au grand coeur : Glitch. Cette petite araignée robotique sert d’antivirus pour récupérer des terminaux envahis de virus. Le joueur va donc l’incarner à travers des petits niveaux de shooters et venir à bout de ces saletés. Ces passages ne sont pas les plus intéressants du jeu mais apportent un changement distinct. De la même manière que les énigmes avec Clank, les phases sont bien travaillées avec un challenge palpable, le tout dans une dimension surréaliste. Autre feature à noter : les poches dimensionnelles. Il s’agit de phases de plateformes qui permettront de récupérer des pièces d’armures, encore une autre nouveauté qui apporte des caractéristiques à son personnage (par exemple plus d’EXP, plus de dégâts au corps à corps, etc.).

Pixar X Insomniac Games

On ne va pas se mentir, le jeu est beau, TRÈS beau même. La PlayStation 5 fait tourner le jeu en 60 fps et 4K avec ray-tracing sans souffler. Le rendu est fabuleux et à la hauteur d’un film d’animation Pixar. On peut même se permettre de dire que Ratchet & Clank : Rift Apart est plus beau que le film sorti en 2016 (bon, le jeu sort cinq ans après, mais tout de même). Les planètes à visiter sont diversifiées et invitent à l’aventure, que ce soit dans des usines, des grandes villes, dans un milieu rempli de végétation, etc. Le ray-tracing apporte des lumières naturelles très propres mais une fois dans le noir, on ne voit plus grand chose. Néanmoins, c’est un vrai plaisir de passer de dimension en dimension sans chute de framerate ou de console à genou. Les temps de chargement sont inexistants (test du jeu en digital) et proposent donc de reprendre la partie sans tarder, si le joueur fait une chute malencontreuse.  Pour conclure, l’expérience de Ratchet et Clank : Rift Apart est très plaisante et utilise toutes les features offertes par la next-gen, et ça sans pour autant avoir besoin d’avoir des graphismes proche du réalisme (coucou The Last of Us Part II (que j’ai bien aimé hein)).

 

Verdict

9/10

Je n’avais pas apprécié le remake de Ratchet & Clank premier du nom sur PlayStation 4 sorti en 2016, le seul que j’ai fait d’ailleurs. Et il faut dire que cela m’avait refroidi à l’idée de faire cet épisode PlayStation 5. Mais l’erreur a été réparée et ça m’a réconciliée avec la saga. Ratchet & Clank : Rift Apart propose des caractéristiques riches et plaisantes qui peuvent convenir à tous les types de joueur. C’est une vraie claque, surtout visuelle, car l’histoire, certes sympathique, ne va pas assez loin et tombe un peu à plat à la fin. Mais voici un conseil : foncez et appréciez la new-gen.

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