On continue sur notre lancée car après vous avoir parlé du premier tome du manga Splatoon, voici venu le temps des rires et des chants de vous parler du deuxième tome, sorti le 7 mars de cette année, toujours chez Soleil Manga. C’est parti pour la suite des aventures de la Blue Team.
Calamars à la romaine
Le premier tome ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Le principal souci était dû au fait que tout semblait trop bien se passer. L’équipe bleue semblait avoir grillé les étapes du Nekketsu classique en gagnant dès le premier tome contre les meilleures équipes grâce au pouvoir de l’amitié. Un peu comme si l’OGC Nice éliminait tour à tour Marseille, Lyon et Monaco en Coupe de France en se rendant compte que c’est méchant d’être méchant. Finalement, il va se passer pas mal de rebondissements dans ce tome qui m’a fait me dire que, bon, peut être qu’éventuellement le manga est en train de s’améliorer.
La narration dans ce tome reste, somme toute, classique, surtout au vu du premier volume mais possède quand même quelques inventions narratives qui m’auront fait soulever un sourcil de frémissement. On ne tutoie toujours pas les sommets mais je trouve que Hinodeya Sankichi arrive à trouver un second souffle et avance dans la bonne direction. On reste quand même toujours dans quelque chose de simple, mais c’est une histoire que l’on prend plaisir à lire et à découvrir.
Quand y’en a marre, y’a calamars …
De la même manière que la narration s’améliore dans ce volume, je trouve aussi que le dessin s’affine et se bonifie. Il gagne en lisibilité et on ne retrouve plus (ou alors très rarement) ces cases difficiles à lire que l’on pouvait avoir dans le premier tome. C’est suffisamment agréable pour être noté. Bon, je le redirais sans doute à chaque nouvelle parution du manga Splatoon, mais quel dommage de ne pas avoir de couleurs. Tous les combats reposent sur … la couleur, justement, s’en est presque rageant tant on a envie d’en prendre plein les mirettes.
Sinon, au niveau objet en lui-même, le manga reste dans la lignée du premier tome et globalement au niveau de la plupart de la production française en la matière. Grammage, quatrième de couverture,… rien de nouveau sous le soleil chez… Soleil Manga (pardon… ). Parmi les petites surprises, une encyclopédie des personnages à la fin avec quelques croquis et un dessin de Seita Inoue, le « Game designer du vrai jeu Splatoon » (je ne savais pas qu’il y en avait un faux) que je vous laisse découvrir à la lecture.
Étonnamment, le manga prend une bonne direction. Je n’aurais pas parié dessus au vu du premier tome mais force est de constater que tout s’améliore dans ce second opus. Bon, ça reste un Nekketsu et, si vous êtes imperméable au genre, il n’aura que peu d’intérêt. Néanmoins, si le premier tome vous a accroché, nul doute que ce second tome vous plaira.
Amin
Mathias
Kim
William