[TEST] Knowledge is Power, and ignorance is Strength

Nous avons reçu Knowledge is Power à la rédaction en même temps qu’un autre jeu dont je vous parlerais très rapidement. Mais il faut retenir qu’il fait partie de ces jeux qui, comme Hidden Agenda, se jouent avec les smartphones comme manettes. C’est donc un test qui a pris plus de temps que prévu car pour pouvoir en profiter pleinement, il me fallait des amis chez moi. Ce qui n’est pas toujours une mince affaire.

Première tentative : échec technique

Après avoir téléchargé et installé le jeu de Wish Studio, j’ai donc invité des amis chez moi pour pouvoir essayer Knowledge is Power. Comme le sous-titre l’indique : ce fut un échec technique. Pourquoi ? Parce qu’une de mes amies était la fière détentrice d’un Windows Phone (oui, personne n’est parfait, on ne juge pas !) et que l’application à télécharger pour profiter du jeu n’est pas disponible sur ce support. Qu’à cela ne tienne, nous y jouerons à deux. C’était sans compter sur un problème de wifi qui a rendue la connexion obligatoire entre téléphone et PlayStation 4 impossible. Hors, sans connexion wifi, impossible d’y jouer. Tans pis, ce sera pour une prochaine fois.

Comme il me reste un peu de place dans cette partie, je vais aborder le principe du jeu. Il s’agit d’un trivia. Qu’est-ce qu’un trivia ? Simplement un quiz de culture générale. Il faudra donc mettre à profit vos (larges) connaissances pour essayer de trouver la réponse parmi les quatre proposées et ainsi empocher des points et pouvoir craner fièrement devant vos amis (« Comment, tu ne connais pas Sergueï Vassilievitch Rachmaninov ? Paysan ! ») .

Deuxième tentative : échec …

Profitant du passage d’un autre ami (M. Pink, mais si, rappelez-vous) et ayant enfin réglé ce problème de wifi, je lui proposais naturellement de nous affronter dans le cadre d’une compétition amicale afin de voir qui avait la plus grosse … connaissance (vous voyez le mal partout). C’était là aussi sans compter sur le fait que si ce margoulin possédait bien un téléphone fonctionnant sous Android, c’était une version antédiluvienne non compatible avec l’application à télécharger. Caramba, encore raté !

On sous estime toujours la part de la population n’ayant pas de smartphone (ou alors, c’est juste mes amis, ce qui soulève d’autres questions). Puisque vous êtes là, laissez moi vous parler des graphismes fort plaisants de Knowledge is Power. Tout est fait comme s’il s’agissait d’un film d’animation (ou d’un film de Michel Gondry, au choix …) avec des personnages en pâte à modeler. Vraiment bien animés et réalisés, ils sont plaisants à regarder et possèdent indéniablement une patte reconnaissable.

Troisième tentative : Allô Maman ?

Profitant d’un retour aux sources chez ma famille dans le sud, j’en profitais pour ramener avec moi ma PlayStation 4, désespérant un peu de trouver les bonnes personnes pour jouer à Knowledge is Power. Une idée me traversa soudain l’esprit : pourquoi ne pas demander à une personne se trouvant toujours à côté : ma mère ! C’est donc en bonne compagnie que j’ai enfin pu essayer Knowledge is Power.

Vous connaissez le principe, je vous l’ai expliqué : il s’agit d’un trivia. Il se déroule en plusieurs phases. Première phase : une question s’affiche à l’écran et le jeu vous donne le choix entre quatre réponses sur votre smartphone. Les personnes trouvant la bonne réponse marquent des points plus ou moins nombreux en fonction de leur rapidité à choisir la bonne réponse. À deux joueurs, tout se base sur la rapidité pour marquer le plus de points possible.

Quatrième tentative : Chérie tu veux pas venir ? À trois c’est mieux (Euh, non, attendez … )

Knowledge is Power peut être le théâtre de parties jusqu’à six joueurs (si tant est que vous arriviez à réunir ces 6 personnes avec smartphones). À plusieurs (plus que deux), le jeu change un peu. Avant chaque tour de questions, les joueurs choisissent un malus à infliger à un camarade de leur choix (malus qui existe aussi à deux joueurs). Un joueur, habituellement celui en tête, se voit donc affublé de différents malus (de la glace à briser en tapotant sur la bonne réponse, du slime à essuyer, etc).

Toutes les trois questions, le gameplay change un tantinet et nous aurons droit à une question de rapidité où il faut déplacer les réponses pour les mettre au bon endroit (Tintin ou Astérix, chapeau ou chaussure, etc). Une fois tout cela terminé, on arrive devant la pyramide du pouvoir : les points sont convertis en marches et le premier arrivé en haut gagne la partie.

 

Verdict

5/10

Knowledge is Power n’est pas mauvais, loin de là, mais il reste un jeu de trivia. Ce ne sont pas la présence de petits malus à infliger ou ses animations rigolotes qui le font sortir du panier. Des jeux comme celui-là, il en existe à la pelle. Les questions restent désespérément simples et il finit par devenir un jeu de rapidité plutôt qu’un véritable quiz de culture générale. Pas mauvais mais pas mémorable non plus. A 20 euros, il est cher pour ce qu’il propose, selon moi.

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