[TEST] The Binding of Isaac : Repentance, le DLC pour les gouverner tous !

Le troisième et ultime DLC du fabuleux rogue-lite indépendant The Binding of Isaac Rebirth est enfin arrivé le 31 mars dernier sur PC via Steam et l’Epic Games Store. Il ajoute de nombreuses fonctionnalités, des nerfs et buffs d’anciens items, et des tas de bonnes choses. Et franchement, c’est du lourd !

Promesse tenu pour Edmund McMillen et les développeurs de chez Nicalis ! Leur jeu est enfin terminé, et quelle fin : plus de 130 nouveaux items, deux nouvelles fins, des nouveaux personnages, des centaines d’heures de jeu en plus. Il s’agit du plus gros contenu jamais ajouté au jeu de base Rebirth, remake officiel de 2013 du jeu flash original sorti en 2011.

À coup de larmes

Isaac galère toujours autant ! Comme The Binding Of Isaac : Repentance est un rogue-lite, le joueur est dans un perpétuel recommencement. Cependant, l’aventure sera toujours différente car les niveaux sont générés aléatoirement. Pour les non-connaisseurs, le joueur incarne Isaac, un enfant fuyant le courroux de sa mère, très (trop?) pieuse à qui une voix ordonne de mettre à mort sa progéniture.

Isaac va donc descendre continuellement dans les bas-fonds de sa maison pour échapper à sa génitrice, s’enfonçant toujours plus dans la terre. Sur son chemin, il pactisera avec le Diable ou les Anges, affrontera sa mère et ses pires cauchemars. Mais il peut toujours compter sur les items qui faciliteront (ou pas) son voyage.

 

Quoi d’neuf, Isaac ?

Les développeurs se sont lâchés niveau contenu pour Repentance. Deux nouveaux chemins alternatifs ont été ajoutés notamment le contenu du mod fanmade Antibirth, salué par la communauté. Celui-ci passe par les Égouts, les Mines et le Mausolée jusqu’à l’horreur d’un Cadavre en putréfaction. Il faudra affronter des centaines d’ennemis encore jamais vus et un boss final répugnant. L’autre chemin est le véritable contenu de Repentance, avec un retour aux sources et deux boss à couper le souffle (no spoil, promis !).

Le level-design reste toujours aussi satisfaisant malgré la difficulté des parcours alternatifs. Pour toujours plus de défis, le DLC ajoute plus de 1000 aménagements de salle, ainsi que le mode multijoueur. Jusqu’à quatre joueurs pourront coopérer sur la même partie. Tout se fait en connexion locale mais il sera possible de jouer avec des copains en ligne grâce au Remote Play Together. 

 

Tainted love

Repentance marque aussi l’arrivée des personnages alternatifs dits « Tainted » (terni en anglais) à débloquer en jouant une des deux nouvelles phases. Chaque Tainted correspond à un personnage déjà existant mais dont l’image a été mise à mal, autant au niveau physique que moral. Tainted Isaac, par exemple, ne peut porter que huit items à la fois, qu’il est possible de changer avec un autre si l’un ne plaît pas.

Deux nouveaux personnages rejoignent le combat contre Maman : Bettany et le duo Jacob & Esau, issus du mod Antibirth. La première, équipée de son Livre des Vertus, promet des parties angéliques à l’aide de ses petites flammes. Le duo par contre, promet de la rage, beaucoup de rage, car le joueur doit gérer les deux personnages en même temps. Il faudra donc s’armer de courage.

 

La difficulté a pris un coup de polish

Afterbirth †, le deuxième DLC, avait revu sa difficulté à la baisse, visible surtout en hard mode. Repentance a remis les pendules à l’heure, et, ça se sent ! L’IA des ennemis a été retravaillée et ceux-ci attaquent beaucoup plus rapidement. Cela peut choquer au début, mais cela donne un autre challenge à relever. Beaucoup d’excellents objets ont été nerfs (revus à la baisse ndlr) : Satanic Bible, objet actif donnant un coeur noir MAIS qui, s’il est utilisé avant de battre le boss de l’étage, fera que l’item de la boss room coûtera un coeur, à la façon d’un Devil Deal.

D’ailleurs, ces derniers ne peuvent plus être arnaqués. Ils peuvent coûter soit des coeurs rouges, soit des coeurs bleus ou un mélange des deux. Ces nerfs ont pu attiser la colère chez certains fans, mais ils invitent le joueur à se surpasser et à prendre un build pour ce qu’il est. Quand on voit les nouvelles synergies folles devenues possibles, le jeu ne peut qu’inviter le joueur à réessayer encore et toujours. La mort dans The Binding of Isaac : Repentance n’est jamais une fin en soi.