[TEST] WarioWare: Get It Together! : A deux, c’est mieux !

Développé par Intelligent Systems en association avec Nintendo EPD et publié par Nintendo, WarioWare: Get It Together!  est sorti le 10 septembre 2021 sur Nintendo Switch. Il s’agit du 7ème opus de la série des Wario Ware, où les mini-jeux et le côté déjanté sont à l’honneur.

Je vais être honnête, il s’agit là de mon premier Wario Ware, plus jeune, ces jeux ne m’attiraient pas du tout de par leur aspect que je jugeais grossier. Mais quand j’ai su que Ko Takeuchi (A.K.A le papa de Rhythm Paradise) était le superviseur de la série, j’ai décidé d’y jeter un œil, et voici pour vos yeux ébahis, mon test pour ce jeu.

 

Warioception

L’introduction nous place directement dans le contexte : Wario, en bon Wario qu’il est, c’est à dire avide de pognon, de flouze, de pépettes, décide avec l’aide de ses copains de toujours de créer et développer sa propre console portable. Seulement voilà, on ne s’improvise pas développeur de nulle part ! Wario et ses amis se font aspirer par la console défectueuse et se retrouvent bloqués dans leur propre jeu. La seule solution pour s’échapper est de venir à bout de leur propre jeu. Il s’agit du mode Histoire dans lequel vous allez avancer, seul ou accompagné pour obtenir de nouveaux mini-jeux et personnages.

 

Couper la poire en deux

Comme son nom l’indique, Wario Ware : Get it Together ! propose de jouer aux mini-jeux avec un deuxième joueur sur la même console. Lorsque vous arrivez dans un niveau corrompu par les bugs, vous rencontrerez le personnage correspondant. Chaque niveau est lié à une thématique : nourriture, culture, technologie, sport etc. Vous pourrez, seul ou accompagné, jouer aux mini-jeux en choisissant vos personnages qui ont chacun une capacité ou un gameplay différent : Wario flotte dans les airs et peut donner un coup de tête dans la direction souhaitée avec la touche A,  Cricket peut sauter très haut en maintenant la touche A. D’autres personnages sont pensés pour être joués à deux, comme Dribble et Spitz ou Kat et Ana, ce qui pose problème lorsque vous jouez seul (comme moi snif).

Il faut dire que certains mini-jeux sont plus facile à remporter avec certains personnages. Adopter la bonne stratégie est essentiel pour avancer dans le jeu. Le boss apparaît au bout d’une vingtaine de mini-jeux, et c’est le personnage principal du niveau qui devra l’affronter. Les boss consistent en un gros mini-jeu et sont plutôt réussis, notamment celui du sport, ou de la nourriture. Ils ne sont pas forcément difficiles et un peu de pratique suffit pour avancer au prochain niveau.

Le mode Histoire n’est pas le seul mode jouable à plusieurs : les Modes Variés vous permettent de jouer à des jeux en coopération ou en face à face : du jeu de jongle à un survival en coop, en passant par un Smash Bros. Ces jeux se débloquent au fur et à mesure que vous avancez dans le mode histoire.

Le mode Wariopédie regroupe les mini-jeux auxquels vous avez déjà joué et vous permet d’utiliser les personnages de votre choix. Fait intéressant dans ce mode : le jeu indique le personnage le plus adapté au mini-jeu avec un smiley. Cela permet d’ajuster votre équipe en mode histoire.

Un jeu trop léger pour un poids lourd ?

Wario Ware : Get it Together aussi fun et déjanté soit-il, est un peu court, notamment au niveau du mode Histoire qui se fini sans forcer en une heure et demie ou deux heures. Aussi, les mini-jeux sont parfois brouillons et on ne comprend pas quoi faire, surtout avec un temps très limité. Certains personnages ne sont pas pratiques à utiliser, d’autres ne sont pas amusants à jouer (oui 18-Volt, c’est à toi que je parle !). Beaucoup de jeux dans les Modes Variés ne se jouent qu’à partir de deux joueurs, ce qui pose un problème : la moitié du jeu n’est pas accessible en solo. L’absence d’un mode online ruine également l’expérience de jeu, surtout quand le tout est pensé pour être joué à plusieurs. On se retrouve donc à jouer aux mêmes jeux encore et encore. Avec pour seule variation la difficulté, la vitesse ou des éléments de décor.